GRANDES CIVILISATONS : FASCINANTE, DOULOUREUSE ET TOURMENTÉE, LA GRANDE ÉPOPÉE ISRAÉLITE.

Par Philippe Estrade- Auteur-conférencier.

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Comme jamais dans l’histoire de l’humanité, une civilisation a marqué le monde de son curseur historique, religieux, culturel et politique, la civilisation israélite et hébraïque. L’antijudaïsme est d’abord théologique et s’est inscrit au départ dans les textes des pères de l’Église après que les hébreux eurent connu les déportations et les exils, l’Égypte, Babylone sous le règne de Nabuchodonosor II. Tout au long des siècles, le peuple juif fut dénoncé pour son engagement spirituel monothéiste et ambitieux qui a influencé la planète entière, puis banni, déporté. Mais comme dans une volonté sans relâche, entêtée et résolument optimiste, la formule « l’an prochain à Jérusalem ! » a guidé ce peuple dans l’histoire pour qu’il retrouve enfin sa terre ancestrale, les terres juives après la terrible page de l’holocauste…

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GÉNÈSE DU PEUPLE JUIF

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Issu des peuples israélites qui se sont développés et organisés dans le Croissant fertile entre Tigre, Euphrate et Nil, le peuple juif amorça après 1200 avant J.-C. sa mutation sociétale, philosophique et religieuse pour migrer tout à l’ouest vers le pays de Canaan sur les bords de la mer Méditerranée, conduit par Abraham, l’immense patriarche biblique. L’Ancien Testament, la bible hébraïque, relatera alors toutes les épopées du peuple juif, souvent romanesques, marquées par ses patriarches et une historiographie religieuse sans précédent qui bouleversa les canons spirituels traditionnels de la foi il y a plus de trois mille ans.

La bible juive

La bible hébraïque est d’abord constituée d’un ensemble de documents religieux rédigés en hébreu et parvenus sous forme de copies diverses puis traduites en grec vers le 3e siècle avant J.-C. Elle reprit d’abord le Pentateuque ou la Torah à l’origine de l’identité du peuple hébraïque puis s’étoffa sensiblement avec d’autres ouvrages fixant la loi des Israélites et les épopées des patriarches et des prophètes juifs, parfois rédigés en hébreu, parfois en araméen, la langue dominante dans cette Asie occidentale. C’est à partir du 2e siècle de notre ère que cette bible juive prendra le nom d’Ancien Testament afin de la différencier de la bible judéo-chrétienne, le Nouveau Testament.

Abraham, le grand patriarche

Abraham qui vécut à Ur dans l’actuel Irak fut le grand patriarche de l’historiographie juive, qui a conduit son peuple dans le pays de Canaan, dans le Sud de l’actuel Liban, et qui offrit ainsi aux Israélites une religion née précisément de son alliance avec Dieu vers 1800 avant J.-C. puis une nation, la première nation juive. Le terme judaïsme qui traduit la religion juive est issu du nom de Juda, le 4e fils d’un autre « seigneur des patriarches », Jacob qui fut à la tête de l’une des douze tribus d’Israël de la Bible. Juda donnera plus tard le nom de Judée, le pays des juifs, qui devint une bouillante colonie romaine. Sur ordre de Dieu, Abraham quitta son pays d’Ur pour migrer vers le pays de Canaan, des territoires que Dieu va offrir à sa descendance. D’Abraham à Moïse, les patriarches vont organiser la loi des Hébreux et les pratiques juives.

Moïse, le premier prophète du judaïsme

Apparaissant dans le livre de l’Exode, Moïse est naturellement le plus grand des prophètes et même le tout premier puisqu’il obtint sur le mont Sinaï les Tables de la Loi pour le judaïsme, préfigurant le Christ et le prophète Mahomet pour l’islam. Il est alors sous l’inspiration divine des tout premiers livres de la Bible, le Pentateuque qui constitue les textes sacrés juifs de la Torah. Il fut bien sûr le grand prophète qui guida avec une détermination inébranlable le peuple juif hors de l’Égypte du grand Ramsès II, dans laquelle il vivait sous la servitude, après que les dix plaies infligées à l’Égypte eurent contraint Pharaon à finalement libérer les Hébreux. L’épisode de la mer Rouge qui s’ouvre pour permettre aux juifs de fuir l’Égypte et l’armée de Pharaon apparaît comme l’une des épopées les plus connues dans l’imagerie collective.

Yahvé, le dieu des juifs

Monothéiste, le peuple juif ne croit qu’à un seul Dieu, du nom de Yahvé, et c’est Moïse qui a défini les lois de la religion juive symbolisée par l’étoile du grand roi David. Révélée aux enfants d’Israël sur le mont Sinaï, la Torah ou loi sacrée des juifs, constitue naturellement le tuteur inébranlable du judaïsme. Peuple « élu de Dieu », les Hébreux reçurent deux cadres de lois fixés par Dieu lui-même, il s’agit bien sûr des dix commandements remis à Moïse sur le mont Sinaï lors de la sortie d’Égypte mais aussi beaucoup plus en amont, des sept lois offertes à Noé et destinées à toute l’humanité. Pour le judaïsme, la mort est une étape mais pas une fin en soi. Au terme de sa vie, l’âme du défunt semble libérée et le rite du deuil permet ainsi de prendre conscience de la dimension éphémère de la vie et de l’illusion de ses plaisirs.

Les dix plaies d’Égypte

Épisode de l’Exode issue de l’Ancien Testament, les dix plaies d’Egypte ont marqué la puissance de Dieu auprès de Moïse face à l’entêtement de Pharaon qui refusait de libérer les Hébreux pour les maintenir sous sa servitude. Le premier des fléaux s’exprima dans les eaux du Nil transformées en sang. Insensible au caractère divin du premier fléau, Moïse fit alors apparaître une armée de grenouilles qui envahit rues, maisons et palais. Bien qu’il s’engageât à libérer les enfants d’Israël après que Moïse eut stoppé l’invasion des grenouilles, Pharaon ne tint pas sa parole et renonça à libérer les Hébreux. Alors survint la troisième plaie d’Égypte, des milliards de poux et de moustiques qui recouvrirent les cadavres des grenouilles, après qu’Aaron, à la demande de Moïse son frère, eut frappé le sol avec son bâton. Puis des mouches et des taons et une fièvre mortelle s’abattirent sur le bétail et les chevaux de Pharaon et devant le refus de libérer le peuple juif, Yahvé demanda aux Hébreux de se saisir de la poussière au sol, de la jeter en l’air afin de provoquer des pustules sur les Égyptiens et le bétail. D’ailleurs, des soldats de Ramsès II et son épouse succombèrent à ce nouveau fléau, le sixième. Après qu’un orage de grêle se fut abattu sur les récoltes, tuant le bétail et les hommes, Pharaon s’engagea enfin à libérer le peuple de Moïse. Mais après que Pharaon eut conditionné la libération des juifs aux seuls hommes, le vent apporta un immense nuage de sauterelles qui dévorèrent alors les derniers champs qui avaient échappé aux plaies précédentes. Alors que Pharaon avait encore refusé de libérer femmes et enfants, Moïse demanda à Yahvé d’infliger un nouveau fléau, et pendant trois jours le pays d’Égypte fut plongé dans l’obscurité, à l’exception d’un plateau voisin, à Gosen où vivaient les juifs. C’est à la dixième plaie que Ramsès II décida enfin de libérer les enfants d’Israël. En effet, durant la nuit, chaque premier né égyptien mourut subitement, et le fils de Pharaon n’échappa pas à cette nouvelle malédiction.

Avec David, un État juif établi et puissant

Principal auteur des psaumes, David, qui signifie en hébreu le « Bien-aimé », va régner sur la monarchie unifiée de Juda et d’Israël et renforcer un État juif organisé et puissant. Son règne semble remonter au 10e siècle avant J.-C., ce que confirme l’archéologie moderne. David parviendra à mettre en déroute les Philistins en réussissant notamment à vaincre le géant Goliath. Roi de Juda et d’Israël, il soumit Jérusalem où il fixa l’Arche de l’Alliance qui abrite les Tables de la Loi remises à Moïse sur le mont Sinaï, puis fondit un empire entre le Nil et l’Euphrate à l’est, un État prospère qui vainquit tous les ennemis d’Israël.

La légendaire sagesse de Salomon

Successeur de David, son fils, le célébrissime roi Salomon a acquis une réputation d’homme sage et juste. Fils du roi David et de Bethsabée, Salomon a bâti vers 960 avant J.-C. la première maison de Dieu, le temple de Jérusalem ou de Salomon édifié sur une première structure remontant à David. Son règne fut marqué par une longue période de paix et de prospérité, lui qui avait demandé à Dieu un cœur qui sache comprendre et écouter. Parmi les épisodes qui traduisent la légendaire sagesse de Salomon, le conflit qui opposa deux femmes se disputant le même enfant caractérise le bon sens, l’intelligence et le jugement mesuré de Salomon. En effet, deux femmes se déclarèrent toutes les deux mères d’un bébé devant le grand roi. Face à leur détermination respective, Salomon proposa de couper l’enfant en deux afin que chacune des deux femmes puissent disposer du bébé. Effondrée, l’une d’elle renonça au projet et plutôt que de voir son enfant mutilé, elle proposa de remettre l’enfant à sa rivale. Salomon comprit ainsi qu’elle était la vraie mère.

Rome soumet les juifs et impose le mot Palestine en remplacement de la Judée

La Judée, la terre des juifs, dont le terme est issu du royaume israélite de Juda passe sous domination romaine à partir de 63 avant J.-C. Alors que le trône juif était très disputé, Pompée profita des rivalités bien qu’Absalon résistât à l’offensive romaine, pour s’imposer, en épargnant toutefois le Temple de Jérusalem. Les péripéties et les révoltes juives furent nombreuses et fréquentes et Titus, en 70 après J.-C., fit brûler le Temple de Jérusalem à l’issue de la première guerre judéo-romaine symbolisée par la chute de la forteresse de Massada, haut lieu de la résistance juive. Lors d’une nouvelle révolte matée en 135 après J.-C., Hadrien punit les juifs en supprimant le mot de Judée, identitaire de leur foi et de leur terre, pour imposer le mont Palestine issu de Philistin, une région côtière autour de Gaza.

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LE REJET ET L’ANTISÉMITISME AU FIL DES SIÈCLES

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L’antisémitisme culturel et religieux, c’est-à-dire le rejet, l’hostilité et la discrimination manifestés auprès des juifs, trouve ses sources bien avant le 1er siècle de notre ère mais s’amplifia avec le développement du christianisme. L’historien Carol Lancu parle de la « plus longue haine » dans l’espace et le temps. En inventant le monothéisme, le peuple hébreu s’opposa aux dieux païens et s’exposa ainsi par ses coutumes nouvelles issues d’un Dieu unique à l’hostilité des autres peuples. C’est l’apparition du christianisme et de l’islam, deux religions issues du monothéisme juif, qui accéléra aussi le rejet des juifs et l’apparition de l’antisémitisme. Avec le développement du Christianisme en Occident, juifs et chrétiens se sont brutalement concurrencés et la conversion de Constantin au christianisme en 313 marginalisa la religion juive. Par ailleurs, l’idée selon laquelle les juifs auraient contribué à la mort du Christ renforça un rejet général véhiculé par les Pères de l’Église. C’est alors que des dispositions et conciles anti-juifs s’implantèrent en Europe dès lors que l’empire chrétien féodal succéda à l’empire romain tombé en déclin au 5e siècle. Bannis et exclus par les édiles chrétiennes et royales, les juifs subirent les premiers signes d’hostilité et de rejet, notamment par l’habitat qui les conduisit à se regrouper dans des ghettos, la tenue vestimentaire ou encore certains métiers qui leur furent interdits.

Un Moyen Âge redoutable pour les juifs

Outre le rejet légal fixé par les autorités royales et religieuses, une haine populaire commença alors à s’emparer des opinions qui, manipulées, affublèrent les juifs de tous les crimes, tous les plus invraisemblables les uns que les autres, auxquels s’ajoutèrent des rumeurs tenaces. Il fallait bien que les autorités marginalisent ce peuple et sa religion concurrente du christianisme officiel. Parmi ce cheminement de la haine, le juif est perfide, démoniaque, capable de tous les maux, il empoisonne les puits et profane les hosties. Ces mythes terribles ont souvent justifié les marginalisations et les massacres de juifs en période de crise.

Le siècle des Lumières, un tournant timide pour le peuple juif

Bien qu’un tournant émancipatoire se dessinât pendant ce 18e siècle des Lumières en Europe, en France vers 1791, puis en Allemagne, en Italie et en Angleterre, la communauté israélite connut encore divers revers car si l’on pouvait s’attendre à une réelle émancipation, l’antijudaïsme chrétien persista en Europe occidentale et centrale. En mêlant la nation et la race, l’antisémitisme moderne subit les attaques de la presse et des mouvements politiques au parlement. Cette nouvelle tendance de l’antisémitisme opposée à l’émancipation politique et culturelle des juifs atteignit en France un point culminant détestable avec l’affaire Dreyfus, capitaine juif accusé à tort de trahison au profit de l’Allemagne sous la 3e République, toutefois réhabilité devant les accusations mensongères et la découverte des vrais coupables.

La longue route d’une première émancipation

Sous l’autorité de l’Abbé Grégoire en 1791, c’est-à-dire à la Révolution, les juifs ont été reconnus comme citoyens de la nation française, une égalité des droits renforcée sous Napoléon 1er. Cependant, à la chute de l’empereur, cette première émancipation fut abrogée dans l’essentiel de l’Europe, sauf en France. Il faudra finalement attendre le cœur du 19e siècle pour qu’une véritable citoyenneté soit accordée aux juifs alors que les ghettos disparaissaient progressivement et que l’égalité des chances apparaissait enfin en Europe occidentale et aux États-Unis. L’alignement de la pratique confessionnelle juive se mit alors en place aux côtés de la foi chrétienne et les juifs retrouvèrent le nom d’Israélites alors que les temples érigés sur le modèle des églises faisaient leur apparition.

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DU SIONISME À L’ÉTAT D’ISRAËL

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Au 19e siècle, la volonté de retrouver sa terre historique, accompagnée du renforcement d’un sentiment national, a conduit le peuple juif vers le sionisme, un mouvement religieux et politique agissant pour le retour d’un État juif sur ses terres ancestrales de Palestine, alors qu’apparurent les tout premiers pionniers chassés de Russie qui s’installèrent sur la côte palestinienne sous autorité ottomane, un littoral dont ils parvinrent à assécher les marécages persistants.

La Palestine sous mandat britannique

L’accélération d’une future nation israélite sur sa terre biblique et historique vit le jour le 2 novembre 1917 avec la déclaration d’Alfred Balfour, secrétaire d’État britannique, qui publia un document offrant la perspective à terme de la création d’un « foyer national pour le peuple juif » sur sa terre palestinienne, premier pas vers la création de l’État d’Israël. La Société des Nations, devenue de nos jours l’Organisation des Nations Unies, confia alors aux Britanniques un mandat pour administrer la Palestine dans une période sensible qui vit l’émergence des mouvements antisémites et fascistes en Europe notamment et dans le monde arabe qui refusa le retour des Israélites.

La Shoah et la prise de conscience du perpétuel malheur juif

Les mesures hostiles aux juifs seront tout d’abord prises par le régime nazi en Allemagne dès 1933. Entre 1941 et 1945, l’Holocauste ou la Shoah aura fait 6 millions de morts, environ les deux tiers des juifs d’Europe, par une terrible entreprise d’extermination dans les camps de concentration allemands et polonais notamment. Le génocide a touché plus de 40 % des juifs dans le monde. En France, le régime de Vichy sous l’autorité du maréchal Pétain s’allia à une politique de collaboration avec l’occupant allemand et déporta environ 75 000 juifs vers les camps de la mort alors qu’un nombre toutefois important de français, qualifiés de « Justes », parvint à soustraire un grand nombre d’Israélites de ce funeste destin.

En 1947, les juifs retrouvent leur terre d’Israël

Alors peuplée par les Arabes depuis des siècles, la Palestine fut divisée en deux, une Palestine juive qui deviendra l’État d’Israël et une Palestine arabe, un statut de ville internationale étant retenue pour Jérusalem. Les autorités juives acceptèrent aussitôt cette division du territoire de Palestine alors que le monde musulman et les Arabes vivant en Palestine, que l’on appellera désormais les Palestiniens, refusèrent l’offre des Nations Unies. Les tensions qui en résultèrent ont alors ouvert la voie aux conflits armés arabo-israéliens lancés par les États arabes voisins, Égypte et Jordanie notamment, mais dont l’issue a toujours été favorable aux armées israéliennes. Contre l’autorité palestinienne, Israël a profité de ses succès militaires pour annexer de nouveaux territoires, renforçant ainsi encore plus les difficultés dans les relations avec les Palestiniens et le monde arabe. De nos jours, les grandes nations arabes voisines ont signé la paix avec Israël, considérant désormais l’État juif dans son droit et sa terre, seul le territoire arabe de Gaza pour l’essentiel mène toujours de manière irrégulière des opérations anti-israéliennes immédiatement punies par Tsahal, l’armée israélienne, ce qui renforce toujours les tensions dans la région.

Golda Meir, le phare d’Israël

Personnalité immense, Golda Meir est demeurée un phare dans l’histoire de la nation israélienne. Elle est née en Ukraine en 1898 dans une famille pauvre de Kiev, qui émigra aux États-Unis dans le Wisconsin, où ses conditions d’existence étaient toutes aussi rudes et misérables qu’en Ukraine. Les privations formeront alors le caractère fort de Golda Mabovitch, devenue Golda Meir, qui émigra en Palestine avec son époux Maurice Meirson, où elle se consacra aux travaux de la ferme avec un élevage de poulets. Golda Meir, plus qu’une remarquable femme politique, saura même collecter une cinquantaine de millions de dollars afin d’acheter des armes et constituer ainsi l’ébauche de la première armée israélienne. Juste avant la création de l’État d’Israël, elle est même parvenue, déguisée en femme arabe, à rencontrer dans le plus grand secret le roi Abdallah de Jordanie afin de le dissuader de faire la guerre au nouvel État juif. La « grand-mère d’Israël » devint alors Présidente du conseil de la nouvelle nation entre 1969 et 1974 après avoir occupé de longues années différents portefeuilles ministériels. David Ben Gourion, l’autre immense personnalité de la naissance d’Israël dont il déclara l’indépendance le 14 mai 1948, dira de Golda Meir, sa ministre des Affaires étrangères qui sut résister à tout, « c’est le seul homme de mon gouvernement » avant qu’elle ne devînt la quatrième personnalité élue à la présidence du Conseil. Golda Meir est inhumée dans le carré des « Grands de la nation » à Jérusalem, sur le mont Herzi.

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Dans toute l’existence et la longue et rude histoire de la communauté israélite, le peuple juif, en ouvrant la voie à sa nouvelle religion judaïque, la première religion monothéiste dans l’histoire, a connu les errances et un chapelet de douleurs, de fuites, de déportations, de massacres, de ghettos, de détresse, de génocide et de souffrances. Son nouveau défi aujourd’hui, alors qu’il a retrouvé sa force et sa puissance sur sa terre d’Israël, c’est de parvenir à s’ouvrir pour favoriser une nouvelle et ambitieuse paix durable dans la région malgré la haine antisémite et historique de certains de ses voisins, comme l’Iran qui a inscrit depuis toujours dans son projet géopolitique la disparition de l’État juif.

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Philippe Estrade.

Pluton-Magazine/ Paris 16/2022

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