GRANDES CIVILISATIONS : LES AZTÈQUES, LA DERNIÈRE DES PLUS BRILLANTES CIVILISATIONS MÉSO-AMÉRICAINES ÉCRASÉE PAR LES CONQUISTADORS

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Philippe Estrade Auteur-conférencier

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Les Mexicas, tribu guerrière apparue dans le nord de l’actuel Mexique, fondèrent leur capitale au cœur de l’Altiplano avant de s’étendre entre le 14e siècle et le début du 16e siècle jusque dans le sud tropical historiquement et culturellement maya. Issus du peuple nahua et de langue nahuatl, ils se firent très vite appeler « Aztecas », un mot issu d’Aztlan, leur cité-État d’origine. Une longue marche les a alors conduits plus au sud sur les bords du lac Texcoco, pour y fonder la capitale du futur grand empire, Tenochtitlan, qui deviendra plus tard avec le colonialisme espagnol, la ville de Mexico. En effet, le destin de l’histoire allait faire basculer la puissance aztèque à partir de 1519 lorsque Hernan Cortés et plus de 800 hommes, soldats et marins, débarquèrent dans le golfe du Mexique…

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DE LA LONGUE MARCHE À LA NAISSANCE D’UN EMPIRE

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La diplomatie dont ils surent user mais aussi les guerres qu’ils savaient parfaitement conduire ont permis aux Aztèques d’imposer rapidement une forme d’hégémonie sur tous les peuples de l’Altiplano et du grand sud. Ils étaient en quelque sorte les héritiers des Mayas et de toutes les civilisations méso-américaines, au premier rang desquelles les Toltèques et Zapotèques. Les Aztèques ont su hisser un empire dominateur qui s’étendra jusqu’au sud du Mexique actuel. Un empire qui dessina une unité, l’ébauche même d’une première nation mexicaine broyée plus tard par Cortès et les conquistadors, alors qu’ils avaient atteint un exceptionnel niveau de civilisation.

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Une longue période migratoire

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Selon les codex aztèques, la période migratoire s’est déroulée à partir du 12e siècle et pourrait peut-être correspondre avec la chute de Tula en 1168. Guidés selon la mythologie par le dieu Huitzilopochtli jusqu’à Chapultepec autour de 1248, les Aztèques furent dominés et soumis puis expulsés par les Tépanèques. Après s’être révoltés, les Aztèques ont fui pour s’abriter vers les marécages du lac Texcoco avant que le souverain Cocoxtli les autorise à se fixer puis à s’intégrer au sein de la culture de Culhuacan.

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Le mythe du cactus, de l’aigle et du serpent

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Le cactus, l’aigle et le serpent qui constituent un symbole fort dans la mythologie aztèque apparaissent d’ailleurs aujourd’hui sur le drapeau national mexicain. Orientés durant des années vers le nomadisme, les Aztèques suivaient un objectif traduit d’une prophétie qui devait mettre un terme à leur itinérance, à cette longue marche, dès lors qu’ils apercevraient, perché sur un cactus, un aigle fièrement posé dévorant un serpent. C’est sur un îlot marécageux et peu hospitalier du lac Texcoco que la prophétie se réalisa, et mit un terme à la grande migration. À cet endroit précis, le peuple aztèque se fixa et y établit sa capitale, d’abord une petite bourgade noyée dans les roseaux marécageux pour devenir plus tard la grande Tenochtitlan, l’immense capitale de l’empire.

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Tenochtitlan, capitale historique des Aztèques

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Elle était fascinante, étourdissante même, et les Espagnols eux-mêmes n’avaient jamais rien vu d’aussi grandiose, une cité magnifiée dotée de chaussées longues et larges et de canaux aménagés grâce au lac Texcoco, d’où émergeaient d’admirables pyramides et temples. Les dernières recherches archéologiques relèvent des constructions, les plus anciennes, du tout début du 14e siècle. De nos jours, la grande mégapole de Mexico étouffe les dernières traces de l’ancienne capitale aztèque, mais régulièrement des chantiers mettent encore au jour des vestiges qui font le bonheur des chercheurs, archéologues et historiens. Les Aztèques avaient commencé la conquête du lac par le dépôt de limon sur des supports d’osier afin d’augmenter progressivement les espaces de vie et développer la culture du maïs, et ainsi la bourgade humide devint plus tard la grande Tenochtitlan, sublime capitale de l’empire aztèque. En tenant compte de l’actuel District fédéral de Mexico, formé d’un grand nombre de villages de ceinture, la population de Tenochtitlan et Tlatelolco, sa voisine soumise, devait atteindre au moins 500 000 habitants. Le « Templo Mayor » en cours de fouilles et découvert il y a peu à deux pas de la cathédrale de Mexico et de la grande place historique au centre de Mexico, le Zocalo, occupait le cœur de la cité, divisée en quatre immenses quartiers, le « campan ». Chaque zone ou « campan » administrée par un gouverneur militaire disposait de son propre temple entouré des « calpullis », les regroupements de maisons d’habitation. Bien que chaque « calpulli » eût disposé de son propre marché, un immense champ de foire que Cortès jugea deux à trois fois plus grand que celui de Séville se tenait à Tlatelolco, voisine immédiate de la capitale. Les chiffres enflamment l’imaginaire : plus de 40 000 commerçants animaient ce marché sur lequel veillaient une police et un tribunal spécialisé dans le jugement des escroqueries de toute nature.

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Une société pyramidale éclairée par les prêtres et les guerriers

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La brillante civilisation aztèque qui voit son origine dans Quetzalcóatl, dieu roi toltèque issu de Tula, a offert neuf souverains entre 1376 et 1521 dans une société particulièrement pyramidale éclairée par les grands prêtres. C’est le Tlatoani, en quelque sorte « celui qui parle » qui était investi de toute l’autorité politique bien qu’il se fût entouré de conseillers et de grands dignitaires religieux. Dominée par les guerriers et les prêtres, la palette sociale des Aztèques était particulièrement efficace et rigoureuse, organisée en « calpulli » ou clans qui jouissaient d’avantages et de terres communes. Au plus haut de l’échelle sociale, les guerriers jouaient un rôle déterminant, celui de protéger l’empire et d’assurer, le cas échéant, son expansion. Rudement entraînés dès leur plus jeune âge et véritable corps d’élite, les Aigles et les Jaguars se hissaient dans l’échelle sociale en fonction de leurs faits de guerre et du nombre de leurs victimes et prisonniers offerts aux sacrifices. En revanche, les grands de la noblesse et les prêtres divers jouissaient d’une éducation performante dans des monastères qui jouaient le rôle d’école, dans lesquels ils recevaient une éducation religieuse et apprenaient également la rédaction des codex et les artifices et subtilités du calendrier, sans oublier les vertus de l’art de la guerre. Dans cet ordre des puissants, suivaient les « pochtecas », des espions souvent marchands, en quelque sorte un escadron d’éclairage qui préparait le terrain aux forces armées. Vint enfin la classe des artistes, des orfèvres et des artisans puissants, sans toutefois qu’elle puisse jouir d’avantages spécifiques. Enfin, tout au bas de l’échelle, les esclaves plus ou moins misérables qui fermaient cet ordre social pouvaient néanmoins se racheter en se mariant avec des individus qualifiés de libres.

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L’EXPANSION IRRÉVERSIBLE DE L’EMPIRE

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C’est sur le plateau central mexicain que la Triple Alliance, une coalition issue des conflits de successions et intrigues diverses, a impulsé le dessein aztèque. La nouvelle puissance aztèque parvint à soumettre tous les peuples voisins autochtones et s’étendit pour former un empire dominateur fixé du plateau central mexicain aux terres plus au sud, du golfe du Mexique au littoral du Pacifique et jusqu’à l’isthme de Tehuantepec. Après avoir découvert la mystérieuse Teotihuacan, les Aztèques lui redonnèrent vie et en firent un lieu majeur et central pour leur civilisation et leurs dieux. L’arrivée des conquistadors et de Hernan Cortès en 1519 scellera leur destin avec une grande brutalité, ainsi que la fin de l’empire, la chute et la soumission.

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La domination de l’empire

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Capitale-État, Tenochtitlan devint puissante et dominatrice sur le plateau central mexicain et étendit son autorité jusque dans le golfe du Mexique et l’isthme de Tehuantepec tout au sud. Les souverains de Texcoco, dont Netzahualcóyotl, un immense protecteur des sciences et des arts, imposèrent à l’empire une dimension civilisationnelle considérable. Deux personnalités ont émergé dans ce panthéon des grands architectes de l’empire, Tlacaelel et Moctezuma 1er, des demi-frères qui étendirent la puissance aztèque jusqu’à Oaxaca. L’empire aztèque connut alors un prestige sans précédent et l’apogée de sa civilisation avant l’arrivée des Espagnols.

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 Cosmologie et religion

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Il aura fallu moins de deux siècles pour que ce peuple nomade parvienne à imposer sa culture de la vallée de Mexico aux terres du sud. Tlacaelel qui s’empara du domaine religieux, colonne vertébrale de l’autorité impériale, aurait fait détruire les vieux codex relatant les succès militaires de la Triple Alliance pour mieux affirmer l’autorité et le prestige aztèques sur le plateau de Mexico. Depuis leur errance de nomades, les aztèques ont toujours attribué leur dessein impérial à Huitzilopochtli, leur dieu de la guerre et du soleil, et se considéraient même comme le peuple élu du soleil, désigné pour diriger « le monde ». Le surnaturel est une dominante dans la culture aztèque. « Teotl » que les Européens ont traduit par « dieu » et parfois « démon », inspirait une force insufflant le monde. Statues vénérées, les « ixiptla » étaient en quelque sorte des idoles identifiant les activités humaines des Aztèques. En fait, la religion aztèque était constituée d’un métissage polythéiste et animiste, un mélange de religion astrale et d’un mysticisme agraire des peuples fixés à la terre. Le dieu de la pluie, Tlaloc, et le serpent à plumes, Quetzalcoatl, tinrent une place majeure dans le panthéon aztèque aux côtés de l’incontournable Huitzilopochtli, incarnation du soleil.        

Elle fut probablement la plus grande métropole du continent, saisissante par l’alignement de ses pyramides. Fondée bien avant l’arrivée des Aztèques, probablement vers la fin du 2e siècle avant J.-C., elle a compté environ 200 000 habitants entre le 4e et  le 6e siècle de notre ère. Érigée en « Cité des Dieux » par les Aztèques, Teotihuacan qui demeure encore de nos jours entourée de nombreux mystères malgré les fouilles archéologiques, fut abandonnée au 8e siècle, avant que la civilisation aztèque ne lui redonne vie et une place exceptionnelle dans sa culture et son panthéon civilisationnel. C’est un site majestueux, impressionnant et même envoûtant. Bien qu’il soit toujours étudié de manière permanente, le site archéologique n’a pas livré tous ses secrets et en fait, nous ne savons que peu de choses sur sa période pré-aztèque, sur son organisation politique et sociale mais aussi sur la civilisation qui bâtit cette ville. Teotihuacan fait débat entre historiens et archéologues mais les peuples totonaques ou nahuas pourraient être les ethnies d’origine de la grande cité. Une hypothèse selon laquelle l’éruption du volcan Xitle au 2e siècle avant J.-C. aurait conduit les villageois à se déplacer massivement dans la fertile forêt de Teotihuacan, proche de nombreux gisements d’obsidienne, est régulièrement soutenue. Par ailleurs, des tribus venues de la côte auraient occupé les lieux les premiers avant l’arrivée des Toltèques voisins qui auraient érigé la prestigieuse cité avant que les Aztèques ne s’y installassent des siècles plus tard.

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Cité perdue et abandonnée, Teotihuacan sortie de l’oubli grâce aux Aztèques

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Teotihuacan fut dressée dans un carrefour privilégié, au cœur d’un espace riche en ressources naturelles. Au carrefour des grandes routes commerciales, elle devint vite la plus grande métropole de Méso-Amérique. Son rayonnement devint immense et influença toutes les cultures de Méso-Amérique durant des siècles, jusqu’à la redécouverte par les Aztèques du site abandonné au 14e siècle, mystérieusement déserté et dégradé. Dominant désormais la région, les Aztèques s’installèrent donc à Teotihuacan qui vécut ainsi une nouvelle vie, et furent les premiers à fouiller le site. Certains vestiges de Teotihuacan ont été découverts dans le grand temple de Tenochtitlan, l’actuelle Mexico.

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L’Allée des Morts abrite pyramides et grands symboles de Teotihuacan

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Frappés par la beauté de la cité oubliée, ce sont les Aztèques qui baptisèrent la ville Teotihuacan, que l’on peut traduire par « là où les hommes deviennent des dieux ». La vue sur l’immensité de la ville, offerte depuis le sommet de la « pyramide de la lune » qui s’ouvre sur « l’allée des Morts », constitue en soi un spectacle hallucinant qui à lui seul justifie le déplacement. D’ailleurs, le nom de « l’allée des Morts » donné à la chaussée principale par les Aztèques est une erreur, car ils étaient convaincus, à tort, que temples et pyramides alignés abritaient les tombeaux des rois. « L’allée des Morts » était flanquée de palais, de vastes cours, de quartiers d’habitation et de places et les bâtiments du culte de fresques et de bas-reliefs de jaguars, de pumas et de serpents à plumes, les uns et les autres frappés de parures de nacre et d’obsidienne.

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Sacrifices humains, du sang pour nourrir les dieux

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Les sacrifices humains ont représenté chez tous les peuples de Méso-Amérique, notamment chez les Aztèques, une pratique culturelle et cosmique extrêmement codée et sophistiquée. Il fallait conjurer la sécheresse ou bien s’attirer la faveur des dieux. Alors, le couteau d’obsidienne, affûté comme une lame de rasoir, permettait d’ouvrir la cage thoracique du sacrifié, souvent un prisonnier de guerre, afin d’en extraire son cœur. Les sacrifices humains chez les Aztèques et d’une manière générale dans toutes les civilisations d’Amérique centrale, constituaient un rapport avec le sacré, une façon d’assurer un équilibre et une cohésion sociale et spirituelle en canalisant la violence vers des rites cosmiques et religieux bien établis par les grands prêtres. Il fallait aussi régulièrement alimenter les dieux et le soleil, et les Aztèques pouvaient sacrifier par centaines les populations soumises. Pour eux, le sacrifice humain était indispensable à l’équilibre du monde, à la force du cosmos et permettait au soleil de poursuivre sa course céleste. Décapitations, crémations mais surtout l’extraction du cœur sur la pierre du sacrifice au sommet du « Templo Mayor » de Tenochtitlan, l’actuelle Mexico, permirent aussi aux prêtres d’affirmer leur autorité religieuse et de droit divin au nom des dieux devant le peuple enthousiaste.

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Le déclin de Teotihuacan

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Dans les siècles qui ont suivi la grandeur de la cité, il semble que Teotihuacan soit entrée dans un inévitable déclin ; disette, désertification, sécheresse ou conflit avec le clergé et les élites ?… la question fait toujours débat. Les habitants auraient quitté la gigantesque métropole, jusqu’à ce qu’elle soit définitivement désertée vers le 8e siècle et plonge dans l’oubli, protégée du pillage grâce à son tapis de terre et de végétation jusqu’à sa résurrection à l’arrivée des Aztèques. De nos jours, ce site remarquable attire les voyageurs du monde entier à la rencontre des vestiges de Méso-Amérique. Ces nouveaux envahisseurs peu belliqueux se frayent un chemin à travers les cactus nopal et les agaves qui abondent sur ces terres semi désertiques brûlées par un soleil implacable. La magnifique cité revit alors et respire grâce à la procession pacifique de ces visiteurs, passionnés d’indianité et de terres d’Amérique. Quotidiennement, ils foulent les allées jadis réservées au clergé, gravissent les pyramides de la lune et du soleil, s’émerveillent sous un ciel bleu éclatant et lumineux, puis étanchent leur soif assis près des figuiers de Barbarie et des faux poivriers qui veillent sur ces vestiges austères.

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LA CIVILISATION AZTÈQUE BROYÉE PAR LES ESPAGNOLS 

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Lorsque Hernan Cortés débarqua avec quelques centaines de soldats, alors que Moctezuma II était aux commandes de l’empire, il parvint à nouer une alliance avec les ennemis historiques des Aztèques, à Tlaxcala. Dès lors, le sort de Tenochtitlan et des Aztèques était scellé car la redoutable machine espagnole allait broyer les Amérindiens au Mexique, comme le fit Pizarro plus au sud dans l’empire inca.

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Hernan Cortes écrase les résistances

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Nouvel empereur, Cuauhtémoc organisa une résistance déterminée et farouche mais Tenochtitlan, assiégée depuis le printemps 1521, tomba au cœur de l’été. En exécutant Cuauhtémoc en 1524, les Espagnols signèrent la fin de l’empire aztèque. Dès lors, les cultures et ethnies soumises retrouvèrent pour un temps une nouvelle autonomie qui prit fin lorsque les nouveaux maîtres européens leur conférèrent un statut mineur et soumis dans la nouvelle organisation sociétale colonialiste. La rapidité de la conquête espagnole fut impulsée par les divisions entre Mexicas et le soutien des cultures soumises par les Aztèques en conflit avec le pouvoir impérial. Dotés d’une avance technologique considérable, les conquistadors opposaient des canons, des arquebuses et des arbalètes face à un adversaire avec des armes en silex ou en obsidienne. Par ailleurs, les nouvelles maladies, comme la variole, apportées par les Européens ont particulièrement affaibli les populations autochtones.

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La Malinche, maîtresse et conseillère de Cortés auprès des Aztèques

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Baptisée Marina mais les Amérindiens l’appelleront Malinche par déformation, cette très belle et élégante esclave fut offerte avec un groupe de jeunes esclaves aux conquistadors par les autochtones mayas de l’actuel Tabasco sur les bords du golfe du Mexique. Elle joua un rôle déterminant auprès de Cortés dans la conquête espagnole. Issue d’une lignée aisée, la jeune Amérindienne, d’abord farouche, deviendra vite sa maîtresse passionnée et apprendra tous les rudiments de la langue espagnole. Conseillère particulièrement habile, la Malinche facilitera les différentes rencontres entre Cortés, les Espagnols et les puissants et fougueux Aztèques. Elle servit souvent d’interprète et déjoua des complots contre les envahisseurs. Nul doute que Cortés et la Malinche furent éperdument amoureux, et en 1522 elle offrit un garçon à Cortés en mettant au monde le petit Martin Cortés, probablement l’un des tous premiers métis des Amériques.

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Forts de leur avance technologique et de leur puissance de feu, les conquistadors ont écrasé et mis un terme brutal à la brillante et puissante civilisation aztèque et peut-être même empêché malgré eux un dessein de l’histoire qui aurait pu se produire, l’affrontement entre Aztèques et Incas. En effet, les deux empires qui existaient en même temps, n’étaient séparés que par les terres du sud de l’Amérique centrale. Il eût fallu que par leur expansionnisme respectif, les Aztèques descendissent vers le sud et que les Incas progressent plus au nord pour que l’affrontement devînt inévitable… mais là, c’est de l’histoire fiction, Cortés et Pizarro en ont décidé autrement…

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Philippe Estrade

Philippe Estrade Auteur-conférencier

Photos ©Pluton-Magazine

Pluton-Magazine/Paris 16eme/2022

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Journaliste en début de carrière, Philippe Estrade a vite troqué sa plume pour un ordinateur et une trajectoire dans le privé et le milieu des entreprises où il exerça dans la prestation de service. Directeur Général de longues années, il acheva son parcours dans le milieu de l’handicap et des entreprises adaptées. Ses nombreux engagements à servir le conduisirent tout naturellement à la mairie de La Brède, la ville où naquit Montesquieu aux portes de Bordeaux. Auteur de « 21 Merveilles au 21ème siècle » et de « Un dimanche, une église » il est un fin gourmet du voyage culturel et de l’art architectural conjugués à l’histoire des nations. Les anciennes civilisations et les cultures du monde constituent bien la ligne éditoriale de vie de ce conférencier « pèlerin de la connaissance et de l’ouverture aux autres » comme il se définit lui-même. Ce fin connaisseur des grands monuments issus du poids de l’histoire a posé son sac sur tous les continents.

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