Movie Review par Georges Cocks : La couleur pourpre d’après un roman d’Alice Walker

La couleur pourpre

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Par Georges COCKS

Si quelques personnes se trompent encore pour donner la teinte qui s’apparente à cette couleur qu’est le pourpre, nombreux sont ceux qui connaissent ce film sorti en 1985 par S Spielberg, adapté du roman d’Alice Walker publié en 1982.

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Trente-neuf ans plus tard, Blitz Bazawul reprend l’histoire dans un film musical fidèle au récit originel, qui sort en salle ce 24 janvier 2024. L’idée est bonne, voire excellente. Les deux premières pièces musicales nous entraînent immédiatement dans le Sud et nous rappellent de nombreux autres films et séries sur cette question de la couleur de la peau aux États-Unis. Dans ce nouvel opus, les acteurs jouent des rôles magistraux. La musique demande à ce qu’on s’en délecte sur des haut-parleurs grand format ou une barre de son de qualité si vous pensez à le regarder chez vous.

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Synopsis du film (Allociné) :

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Séparée de sa sœur Nettie et de ses enfants, Celie mène une vie difficile, subissant même les coups d’un mari violent, simplement désigné « Monsieur ». C’est grâce au soutien de la chanteuse Shug Avery, à la sensualité débordante, et à sa belle-fille Sofia, d’une volonté inébranlable, que Celie puise une force extraordinaire. Une solidarité féminine hors du commun dont les liens qu’elle tisse avec ses « sœurs » sont désormais indestructibles.

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Cette couleur rouge violacée serait-elle la couleur à laquelle on n’échappe pas, voire jamais, jusqu’à nos jours ? Si elle rappelle la couleur du sang répandu avant de virer au noir, elle pourrait devenir un terme qui exprimerait les péripéties et les injustices qu’endure le peuple noir encore en Amérique aujourd’hui. La paix des couleurs devrait-elle repasser par la résurrection des vieilles rancunes et les atrocités de l’esclavage ? Il faut aussi apprendre à faire la paix avec soi pour faire le bien autour de soi, comme une rédemption qui demande une force et une volonté extrêmes. C’est d’ailleurs une des morales de ce film.

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Les conditions de la femme au foyer restent encore niée aux yeux de certains hommes, la femme étant vue comme la servante non sachante, un bien meuble affecté à la sale besogne de la maison et à la gratuité des violences verbales et physiques.

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On ne s’ennuie point. Si nos émotions sont contrôlées du début jusqu’à la fin, c’est parce que tout a été fait pour. L’ancien réalisateur du film  en est le producteur avec à son côté Oprah Winfrey, une ancienne actrice du même film.

Il y a tellement peu de bons films aujourd’hui qu’il serait dommage de rater celui-ci même si on connaît déjà l’histoire.

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Par Georges COCKS

Pluton-Magazine

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