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Le grand Palais éphémère vient de refermer ses portes sur le 17e salon « Art Capital ».
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Les artistes créateurs contemporains ont pu y exposer leurs œuvres durant une semaine, toutes sections confondues : peinture, sculpture, photographie, gravure, mosaïque, art digital. C’est une nouvelle manifestation de l’art vivant, créatif, inventif et innovant, prolifique aussi, qui a été proposée à des visiteurs enchantés, véritablement ravis de découvrir des artistes avec lesquels ils ont eu l’opportunité de pouvoir échanger à propos de leurs œuvres pour mieux en percevoir le sens, chacun s’enrichissant de ces échanges impromptus et plaisants. Avec plus de 40 000 visiteurs dont plus de 9000 lors du vernissage, le succès d’Art Capital n’est plus à démontrer auprès d’un public enthousiaste et toujours plus nombreux d’année en année.
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Art Capital est composé de quatre salons : le salon des Indépendants, le salon Comparaisons, le salon Peinture à l’eau et le Salon des Artistes Français.
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Le salon des Indépendants
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Cette année, le salon des Indépendants fêtait ses 140 ans d’histoire ; une très belle rétrospective y était proposée. Un salon spécifique nous dévoilait des pièces et des documents d’époque depuis la naissance de l’association en 1884, nous offrant un vaste panorama de son histoire. Le salon des Indépendants fut fondé par Georges Seurat et Paul Signac, peintres de renom qui lui doivent d’ailleurs leur rencontre, mais aussi par Albert Dubois Pillet, à qui l’on doit sa structuration. Leur devise, « Ni jury, ni récompense », reposait sur l’abolition des jurys d’admission et permettait aux artistes de présenter librement leurs œuvres d’art au jugement du public. Cette année, ce fut un salon majeur et d’une diversité pluridisciplinaire évidente.
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Le salon Comparaisons
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Des espaces privés accueillaient des artistes, permettant à ces derniers de présenter plusieurs œuvres et, ce faisant, des tendances artistiques et des techniques différentes rendant l’ensemble du salon d’une réelle richesse artistique, diverses sensibilités pouvant s’y exprimer dans toutes leurs différences.
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Le salon Peinture à l’eau
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Depuis 1949, date de sa création, de grands acteurs de l’art se sont produits dans ce salon, comme Marie Laurencin ou Matisse. L’édition 2024 nous a démontré une fois encore sa force créatrice. Ses célèbres sous-verres nous ont offert une diversité et des innovations techniques remarquables, d’une qualité exceptionnelle témoignant de la créativité des artistes contemporains au sein d’Art capital.
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Le Salon des Artistes Français
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Cette année, le salon hérité de l’Académie Royale de peinture nous a offert un panel d’artistes digne de son histoire et divers événements s’y sont produits. La 234e édition du Salon des Artistes Français a accueilli et exposé une délégation d’éminents artistes venus de Chine et une gamme d’œuvres variées, peintures, sculptures, porcelaines, photographies et installations artistiques reflétant l’art chinois actuel. Des œuvres de tous types ont été exposées (peintures, sculptures, gravures, photographies et architecture ; des médailles d’honneur ont été distribuée en art du miniaturisme, en sculpture et en photographie ; en architecture, un hommage a été rendu à Henri-Paul Nenot (1853-1934), architecte, académicien et président de la société des Artistes Français de 1907 à 1910.
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Tout le monde s’accorde à dire que la 17e édition d’Art Capital fut un succès prodigieux non seulement dû au fait de sa fréquentation particulièrement importante mais aussi par sa qualité exceptionnelle.
Pourtant il n’a eu aucune espèce de résonance dans les grands médias, où il est pratiquement passé inaperçu : témoignage tristement édifiant d’une absence totale de reconnaissance officielle. Il faut cependant le dire : les artistes vivants de ce grand événement méritent vraiment d’être vus et reconnus.
Le Grand Palais éphémère va fermer ses portes… et Art Capital avec tous ses artistes souhaite bien entendu ardemment retourner au Grand Palais et attendent un signal positif de la ministre de la Culture, madame Rachida Dati.
Les conditions financières de la tenue d’un tel événement sont difficiles mais ce salon représente beaucoup pour l’art et le rayonnement de la France ; pour reprendre la formule d’Aude de Kerres :
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« Au Grand Palais, à Art Capital, la face non officielle de l’art y est vivante et visible ».
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L’espoir de la survie du salon reste dans le regard et l’intérêt que l’État et notre ministre de la Culture porteront sur « Art Capital », afin de trouver les solutions d’évitement d’une disparition, hélas programmée.
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Pluton-Magazine 2024
