Œillets sauvages (Dianthus)

Par Francesca PALLI

Dianthus, la dénomination du genre des vrais œillets dérive du grec “diòs” (Dieu) et “ànthos” (Fleur), fleur de Dieu.

Dans l’art du Moyen-Age, ils représentaient les fiançailles. Longtemps l’œillet symbolisa la fleur de la noblesse, il peut avoir aussi une connotation politique : il fut signe de ralliement des Bonapartistes et donna son nom à la révolution portugaise de 1974. L’œillet n’a pas toujours eu bonne réputation. Il fut, un temps, banni des théâtres où ses bouquets, envoyés aux actrices, annonçaient parfois leur mise en disgrâce.

On connait des centaines d’espèces de Dianthus, la majorité est répartie dans les zones au climat tempéré de l’hémisphère Nord, particulièrement en Eurasie et dans les milieux méditerranéens.

Les œillets sont utilisés comme ornement. Vu leur facilité à hybrider, beaucoup de cultivars ont été obtenus des espèces sauvages.

Les trois Dianthus photographiés en Suisse illustrent bien la beauté de la nature et justifie les efforts fournis pour  les protéger.

Dianthus superbus (œillet superbe), magnifique œillet qui privilégie les prairies, les pâturages et les forêts claires de montagne.

Dianthus seguieri (œillet de Séguier), identifiable surtout grâce à la ligne rouge qui entoure le centre de la fleur. Il préfère les près secs et les bois de châtaigniers.

Dianthus carthusianorum (œillet des Chartreux) il aime les près secs, les pentes rocheuses et les forêts claires.

Dianthus superbus (œillet superbe)
Dianthus superbus (œillet superbe)
Dianthus seguieri (œillet de Séguier)
Dianthus seguieri (œillet de Séguier)
Dianthus carthusianorum (œillet des Chartreux)
Dianthus carthusianorum (œillet des Chartreux)

Francesca Palli (ancienne professeur en chimie et biologie)

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