Les chocolats chauds de Paris

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Originaire d’Amérique Centrale et Amérique du Sud, boisson très prisée par les Mayas et les Aztèques, le chocolat continue d’émerveiller petits et grands. Mais, il n’a pas toujours été sous la forme que nous lui connaissons aujourd’hui. Boisson amère et pimentée utilisée par les Mayas et les Aztèques, il servait avant tout à soigner certaines maladies.

On dit qu’en 1494 Christophe Colomb jeta par-dessus bord les fèves qu’il avait reçues des Amérindiens et qu’il les avait confondues avec des crottes de chèvre. Ce n’est que plus tard en 1502 sur l’île de Guanaja qu’ il découvre pour la première fois la boisson chocolatée.

Mais les colons n’apprécièrent guère cette boisson pimentée et il faudra attendre que les religieuses D’Oaxaca édulcorent et aromatisent avec du miel, du sucre de canne, du musc et de l’eau de fleur d’oranger

Ce n’est qu’à partir de la conquête des Aztèques par les Espagnols que le chocolat est importé en Europe où il devient rapidement très prisé à la cour d’ Espagne. Herman Cortès découvre le breuvage chocolaté en 1519. Il est le premier, en 1528, à en rapporter en Europe à ses maîtres d ‘Espagne. Cette boisson amère, écumeuse et poivrée retient alors l’attention lorsqu’on y ajoute de  la vanille et du miel.

Dès le XII ème, siècle le chocolat devient une ressource très appréciée de l’aristocratie et du clergé espagnol. Son commerce s’étant alors aux autres colonies espagnoles comme les Pays Bas espagnols.  Mais, l’histoire du chocolat remonte bien plus loin.

Le livre de la Genèse Maya, le Popol Vuh , attribue la découverte du chocolat aux dieux. Dans la légende,  le  héros Hun Hunaphu est décapité par les seigneurs de Xibalba, et sa tête est pendue à un arbre mort qui donna miraculeusement des fruits en forme de calebasse  appelés cabosses de cacao. La tête crache dans la main d’une jeune fille de Xilbalba , l’inframonde maya, assurant ainsi sa fécondation magique. C’est pourquoi le peuple maya se sert du chocolat comme préliminaires au mariage . Le cacao permet aussi de purifier les jeunes enfants mayas lors d’une cérémonie. De même, le défunt est accompagné de cacao pour son voyage vers l’au-delà

Introduit en Espagne avec la conquête des Aztèques, le cacao se répand au Portugal puis en France et  en Europe. Aujourd’hui en hiver, il reste une boisson incontournable des palaces et des cafés de Paris.

« Détestable pour ceux qui n’ont pas l’habitude d’en consommer, tout en ayant une mousse ou une écume qui a très mauvais goût. Oui, c’est une boisson très estimée parmi les Indiens, dont ils régalent les nobles qui traversent leur pays. Les Espagnols, hommes et femmes, qui sont habitués au pays, sont très friands de ce chocolat. Ils disent qu’ils en font différents types, certains chauds, certains froids, certains tempérés, et mettent dedans beaucoup de ce « piment » ; ils en font une pâte, laquelle, disent-ils, est bonne pour l’estomac et pour lutter contre le rhume. » José de Acosta, missionnaire jésuite espagnol.

Apprécié de nos jours et surtout pendant les fêtes de fin d’année, le chocolat garde ses vertus thérapeutiques que déjà les Mayas  et les Aztèques connaissaient.

C’est dans les plus grands hôtels parisiens que vous aurez de fortes chances de savourer les meilleurs chocolats de la saison. La liste reste exhaustive mais voilà quelques palaces où il serait judicieux de faire une halte. L’hiver sera rude il paraît  mais le chocolat  chaud reprend ses lettres de noblesses .

Hotel Lancaster Paris,  7  rue de Berri, Paris 8

Le Grand Hotel Paris, 2 rue Scribe, Paris 

 Le Plaza Athénée,  25  avenue Montaigne, Paris 8

 Le Fouquet’s Barrière, avenue Georges V, Paris 8.

 Le George V,  31 avenue Georges V , Paris 8

Crédit photo: jgorzynik.

Crédit photo: Luxury hotel – Four Seasons Hotel  George V.

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