Mes 3 accords majeurs pour maigrir sans stress !

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Dr Séjean, nutritionniste psychosomaticienne

12193646_422714154586486_1253509034728009166_n-1Une rupture récente, un boss qui vous harcèle, un environnement familial compliqué sont autant de situations délicates, parfois responsables de dérapages incontrôlés vers la nourriture, donc de prise de poids. Car il faut bien le dire, manger fait du bien au moral et en particulier, les aliments caloriques. Glaces en cornets (pas les mini mais les bien grosses, celles que l’on sert au cinéma), chocolat (pas les ll carrés autorisés, mais toute la tablette), pommes de terre sautées à la graisse de canard, une fois oubliées celles à la vapeur !

Le stress fait grignoter et engloutir des tonnes de nourriture.

Gérer le stress qui tend à faire grossir, c’est aussi la clé d’un amaigrissement réussi !

Mes 3 accords-minceur recentrent l’organisme vers le but que vous pouvez vous fixer : maigrir et/ou rester mince durablement lorsque l’irritation et l’anxiété prennent le dessus.

Je vous conseille surtout de bien maîtriser le premier accord, « Je respire », avant de passer aux suivants. C’est celui qui, tel un trousseau bénéfique, ouvre toutes les serrures du mieux-être.

Ma technique est simple et surtout très efficace.

Il ne s’agit plus de compter les calories.

Il ne s’agit pas de non plus de manger n’importe quoi, vous le verrez tout de suite.

Il s’agit de suivre mes 3 accords et de les appliquer au moins pendant 3 semaines, c’est le temps défini pour ancrer de nouvelles habitudes.

3 accords pour 3 semaines, avec en prime mes bonus-minceur, ces petits plus qui vous boosteront. Go !

  1. Je respire
  2. Je visualise
  3. Je mange moins acide

Accord-minceur numéro 1 : Je respire

Pourquoi ?

Parce que l’oxygène est notre première nourriture et qu’il a aussi vocation à « détoxifier » l’organisme. Parce que, parallèlement, ce même oxygène contribue à la combustion optimale des calories alimentaires au cœur des cellules. Allumez une bougie, privez la flamme d’air, elle s’éteint instantanément.

De même, dans vos tissus, la carence en oxygène empêche toute fonte des graisses. Nombre de réactions métaboliques qui permettent de brûler, par exemple, le sucre alimentaire, ont besoin de cet oxygène pour se mettre en route. Or, il faut savoir que ce sucre, une fois détruit, détourné du stockage, ne se transforme plus en rondeurs.

Pour gommer nos poignées d’amour, il faut donc apporter le bon carburant. Demander à un corps de brûler sans lui donner d’oxygène, c’est exactement comme demander à un four de brûler sans charbon !

Comment ?

Je respire en me concentrant bien sur l’expiration. Car l’expiration est un temps qui permet non seulement la libération des toxines, mais aussi celle des tensions nerveuses.

Je me munis d’un chronomètre avant de commencer ma séance.

Je respire en conscience

  • J’inspire profondément par le nez, sur un temps de 4 secondes, en gonflant le ventre pour me remplir les poumons d’un air pur, régénéré, qui va désencrasser les cellules. Le fait de perdre du poids fait fabriquer en en excès les déchets intérieurs.
  • J’expire sur un temps de 6 secondes, tout doucement, par la bouche, en rentrant le ventre pour pousser le diaphragme vers le haut et mieux chasser l’air des poumons.

Chaque cycle respiratoire dure donc 10 secondes. 6 cycles, qui correspondent à 60 mouvements de la cage thoracique durant une minute.

J’entre tranquillement en « cohérence cardiaque ». Cet état harmonise le rythme de la respiration et le rythme cardiaque à la fréquence optimale de 60 pulsations par minute.

Le calme s’installe et avec lui, l’envie de craquer pour du bien gras ou du très sucré s’émousse.

Combien ?

Pour de bons résultats, je prends deux à trois pauses de 5 minutes par jour ; au début de seulement 3 minutes pour bien m’appliquer. Pour une meilleure synchronisation, je peux m’aider avec des applications téléchargeables sur mon téléphone portable, « Ma cohérence cardiaque » pour Samsung, « Respirelax » via iPhone.

Mon bonus-minceur

C’est la respiration coupe-faim. Avant toute prise de nourriture, pratiquez à la suite 3 expirations profondes, puis bloquez en comptant jusqu’à 3 pour comprimer brutalement l’estomac qui est immédiatement rétréci. Effet garanti par l’action à la fois relaxante et mécanique de l’expiration.

 

Accord-minceur numéro 2 : Je visualise

Pourquoi ?

Parce que maigrir, cela passe aussi par la tête. En clair, si je me visualise en personne mince, décontractée et en pleine santé, je le deviens. Pas si simpliste, car les neurosciences l’ont désormais prouvé : visualiser un esprit détendu et un corps harmonieux génère l’envie d’intégrer ce nouvel équilibre.

La plasticité cérébrale est telle qu’elle permet de visualiser et « d’encoder », grâce à des suggestions répétées, de nouvelles habitudes, en particulier lorsque le cerveau émet des ondes alpha.

Cet état de conscience particulier qu’engendre l’émission des ondes alpha, peut être reproduit non seulement par la visualisation, la sophrologie, l’hypnose, mais aussi le yoga ou la méditation. Toutes ces techniques de relaxation, pratiquées seules ou avec un thérapeute, s’intéressent au corps dans sa globalité, en permettant une meilleure connaissance de soi et de ses besoins.

Les ondes alpha sont émises par l’activité cérébrale, de préférence au moment de la douce léthargie de la fatigue, de la somnolence ou du rêve éveillé.

La visualisation d’un corps adoptant de saines résolutions permet une transformation positive dans une sérénité indispensable pour bien maigrir.

Comment ?

Je définis tout d’abord le moment idéal pour pratiquer la visualisation en fonction de ma propre disponibilité.

Si je suis novice, j’opte plutôt pour le matin au réveil, au sortir de mes rêves ou le soir, quelques minutes avant de m’endormir, plutôt que dans la journée. Le corps, déjà détendu à ce moment-là, est plus apte au lâcher prise.

Visualisation-minceur

Je garde les yeux légèrement clos lorsque j’ai assimilé les étapes.

  • Je m’imagine que je suis un arbre bien ancré dans le sol et que la sève circule au départ de mes racines (mes orteils) jusqu’à mon feuillage (ma tête et mes cheveux).
  • Je visualise la sève qui nettoie méthodiquement chaque partie de mon corps en expirant profondément à chaque étape. D’abord les orteils, puis les pieds, puis les chevilles, les jambes, les genoux, puis les cuisses, les hanches, le bassin, le ventre et tous les organes internes, l’estomac, les poumons et le cœur, les membres supérieurs, le cou, la tête, la chevelure.
  • Je ressens la sensation de mieux-être.
  • J’expire longuement pour évacuer les toxines.
  • Mon corps est nettoyé, ré – gé – né – ré. J’expire.
  • Je le remplis de bonne nourriture. J’expire.
  • Je ressens la sensation de mieux-être. J’expire.
  • Je visualise mon corps plus ferme, plus mince. J’expire.
  • Je ressens la sensation de mieux-être. J’expire.
  • Je visualise mon corps en bonne santé. J’expire.
  • Je termine en inspirant profondément par le nez, en expirant profondément par la bouche et je place mes mains sur mon ventre rentré.

Combien ?

Je pratique une à deux visualisations par jour, dans le calme, au moment le plus propice pour moi. Et je renforce chaque visualisation par une séance de cohérence cardiaque. Les accords 1 et 2 se bonifient !

Mon bonus-minceur

En cas de stress intense, pratiquez à la suite 3 expirations profondes, placez les mains sur le ventre. Visualisez votre objectif, un corps plus ferme, plus mince et en bonne santé. Ancrez-vous dans l’instant présent. Cette nourriture excessive que vous vous apprêtez à manger, est-elle vraiment nécessaire ? Expirez doucement.

Accord-minceur numéro 3 : Je mange « plus doux », moins acide

Pourquoi ?

Parce que l’alimentation du progrès, trop riche en protéines animales (viandes, fromages), en sucre et en pain, en aliments raffinés, en boissons alcoolisées et caféinées, malmène l’équilibre intérieur qui devient trop acide.

À la clé, une augmentation conséquente des maladies dégénératives comme l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, l’arthrose ou encore la déminéralisation osseuse et son risque de fractures.

L’on comprend mieux l’hérésie de certains régimes, telles les mono-diètes hyper protéinées (viande et laitages ou sachets) aux conséquences désastreuses lorsqu’elles s’éternisent.

Pour les citer, Dukan, Atkins à leurs phases de démarrage, indéfiniment prolongées par certains accros aux régimes drastiques.

Ce qui ne facilite pas la donne, c’est que le stress lui-même et la rumination d’idées négatives participent aussi à l’acidose tissulaire !

Trop d’acidité au menu majore le stress tissulaire et émotionnel !

Comment ?

1 – Je mange plus de fruits et légumes parce que l’option « plus de vert dans l’assiette » apporte au corps plus de douceur, donnant au sang un ph plus alcalin, donc moins agressif pour les tissus.

Tendre ruée vers les concombres, courgettes, épinards, poire, pomme, céleri, chou frisé et salades, avocats, petit bémol pour les tomates moins alcalines.

Et j’ajoute au menu quelques amandes trempées depuis la veille pour relancer leur germination et du tamari, sauce au soja fermenté, en remplacement du sel de table qui contient du chlore acidifiant.

2 – Côté assaisonnement : herbes fraîches, aromates et épices à volonté ; moins de vinaigre, sauf celui de cidre et plutôt du jus de citron, acide dans la bouche mais alcalin dans le corps. Je me mets aux graines germées. J’ai aussi la main légère sur le beurre et le râpé, trop de béchamel ou de matières grasses saturées font basculer inéluctablement vers plus d’acidité.

3 – Je privilégie comme féculents la banane et les tubercules ! Au menu, plus de place à la pomme de terre, à la patate douce *(lien vers mon article), mais aussi à l’igname ou à la banane (fruit et/ou légume) plus alcalins que les céréales (pain, pâtes, riz, maïs) ou les légumes secs.

Idée repas : poisson en papillote, courgettes sautées au curcuma, écrasé de patate douce et compote de fruit frais.

Combien ?

Lorsque je mange alcalin, je « tamponne » l’acidité. D’accord pour le steak avec des frites, mais à condition qu’il soit bien encadré, c’est-à-dire par une crudité et une bonne salade de fruits. Et si je craque pour du sucré, c’est au dessert, et après un repas « bien vert », pas en grignotage.

L’idéal, prévoir 2 fois plus de légumes verts (2 bols) que de protéines animales (1 bol) et de féculents (1 bol). C’est mon fameux principe des 4 bols, celui de la Diététique créole – Positiver, Bouger et Bien manger (lien), qui permet de mincir « zen » et que je pratique assidument !

Question boissons : j’opte pour moins de café et pour plus de thé vert et de tisanes. Un seul verre d’alcool par jour (deux si c’est trop dur !), et toujours en cours de repas.

Mon bonus-minceur

Pour perdre encore plus vite, arrêtez pendant une dizaine de jours la salade et les crudités. Les fibres de légumes verts cuisinés sont moins irritantes pour le côlon. « Le cru fatigue plus que le cuit ». Le travail de la digestion est largement entamé par la cuisson et le ventre sera d’emblée plus plat.

En résumé :

Respirer, visualiser et alcaliniser : 3 accords anti-stress majeurs, 3 clés minceur à user selon votre rythme.

Et l’assurance de se sentir régénéré(e) de l’intérieur… sans trop se prendre la tête.

Maigrir, c’est bien, en sérénité, c’est mieux !

Nutricréole logo - copie
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Dr Marie-Antoinette SEJEAN

Secrétariat rédaction Colette FOURNIER

Pluton-Magazine/2017

Retrouvez Dr Séjean au Salon du livre de Paris 2017

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Dr Marie-Antoinette Séjean Nouvelle publication

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