MÉROVINGIENS : LA PREMIÈRE DYNASTIE FRANQUE A JETÉ LES FONDATIONS DU FUTUR ROYAUME DE FRANCE

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Par Philippe ESTRADE auteur-conférencier

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Il est bien dommage que cette période bien lointaine et à l’aube de notre histoire soit oubliée ou peu enseignée. Pourtant, évoquer la dynastie des Mérovingiens, première dynastie royale réellement organisée du 5ème siècle jusqu’en 751, c’est aller à la rencontre des premiers francs et réveiller les racines de notre histoire de France et celles de l’Europe de l’ouest. Avant eux, les celtes qui s’étaient implantés quelques milliers d’années avant J.-C. sur ces territoires de l’Atlantique à la mer du nord furent plus tard soumis par la puissance romaine. Latinisées et romanisées, les Gaules devinrent alors des provinces gallo-romaines qui allaient se télescoper dans la deuxième partie du 5ème siècle avec les redoutables francs, guerriers germaniques qualifiés de barbares par les autorités de Rome, mais aussi avec d’autres tribus germaniques, les burgondes ou les alamans notamment. Après qu’ils eurent soumis les gallo-romains et toutes les terres de l’ouest de l’Europe, les francs parvinrent à s’implanter définitivement. Clovis se fit alors baptiser, signifiant ainsi la domination de la religion chrétienne dans l’espace franc et la relation étroite du clergé avec le pouvoir politique. Sur plus de trois siècles, les francs avec la dynastie Mérovingienne ont jeté les fondations des futurs états de l’ouest européen. Avec la seconde dynastie franque, celle des Carolingiens de 751 à 987, mais surtout avec les Capétiens installés sur le trône du royaume de France de manière ininterrompue de 987 à 1848, entre la succession directe et les deux branches indirectes, les Valois et les Bourbons, le royaume de France devint alors la puissance perpétuelle et  incontournable au cœur de l’Europe.

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LE DÉCLIN DE ROME PROFITE AUX BARBARES ET AUX FRANCS

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C’est à partir du 4ème siècle que le déclin de Rome et de son empire d’Occident s’est accéléré avec les divisions politiques et sous la pression des Barbares. Les francs ont mené des guérillas régulières contre l’autorité romaine et se sont même implantés  localement ici ou là, pour s’assimiler parfois et même servir Rome. Si déjà dans la Haute Antiquité, les égyptiens qualifiaient de barbares tous ceux qui ne parlaient pas leur langue, le mot plus tard s’est étendu à tous les peuples qui n’appartenaient pas au monde gréco-romain. A son tour, Rome appliqua ce terme aux communautés demeurées étrangères à ses mœurs. Certains de ces Barbares s’adaptèrent au cadre politique romain en demeurant toutefois des étrangers pour l’opinion romaine et gallo-romaine, bien que Caracalla eût fixé une qualité de citoyenneté romaine à tous les habitants de l’Empire. Puis, c’est incontestablement le déclin de Rome qui a impulsé et affranchi pour l’essentiel l’audace franque et d’une manière générale germanique, alamane, burgonde ou encore wisigoth sur le futur territoire de France.

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Rome cumule les défaites contre les Barbares

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Dès le 3ème siècle, Rome subit les premières défaites infligées par les Barbares mais c’est entre le 4ème et le 5ème siècle que l’Empire va essuyer désillusions sur désillusions. Les romains vont accumuler des débâcles sévères jusqu’à que ce l’Occident romain devienne en quelque sorte un Occident barbare. D’ailleurs en 410, les Goths ont pu pénétrer dans Rome et ravager la ville comme le firent huit siècles plut tôt les celtes avec le grand Brennus en 390 avant J.-C. C’est César, dans sa conquête du nord, qui a qualifié ces terres celtes de Gaules et ses habitants de gaulois. Cependant, Rome depuis le 3ème siècle et surtout au 4ème siècle avait perdu son immense prestige. Plus tard laminé par les divisions liées aux ambitions politiques, Rome se fragilisa  progressivement. Les empereurs s’étaient installés à Milan puis à Ravenne près de la côte Adriatique. Après la chute définitive de l’Empire romain d’Occident en 476, Rome qui n’était plus que l’ombre d’elle-même s’écroula définitivement sur son territoire même en 570, sous la contrainte des invasions germaniques, lombardes celles-là.

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Les tribus germaniques sous la pression des Huns

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La grande invasion barbare de l’Empire par des tribus germaniques pour l’essentiel mais aussi des populations slaves et enfin les redoutables huns ont mis à genou les derniers vestiges de l’autorité romaine au 5ème siècle. Issus des lointaines terres de l’est, les huns ont traversé la Volga, et avec les Alains originaires de l’Asie centrale, se sont heurtés  à cette nouvelle Europe gothique dominée par des peuples germaniques dont les Francs qui débutait leur hégémonie sur l’ouest du continent. Attila et les huns furent une menace permanente pour les populations européennes germaniques de l’est du continent qui le fuirent en direction des terres de l’ouest prometteuses et moins hostiles. C’est une des raisons fondamentales de l’invasion des tribus germaniques dans l’ouest gallo-romain.

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Sainte-Geneviève, la patronne de Paris, fait face aux Huns

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Après avoir incendié l’est des territoires gallo-romains, Strasbourg et Metz notamment, les Huns se précipitèrent sur Paris en 451, alors que l’empire romain était à l’agonie. A l’abri derrière leurs fortifications, les parisis décidèrent de résister aux assauts d’Attila, soutenus par la fougue, la foi et les prières de Sainte-Geneviève qui parvint à les convaincre de se battre et de poursuivre la défense de la ville. La chronique précise que Geneviève aurait fait de même vers 465 face aux Francs de Childeric 1er le père de Clovis, lors du siège de la cité. Geneviève a par ailleurs fait bâtir sur ce qui allait devenir la montagne Sainte-Geneviève, une église sur le tombeau de Saint-Denis, le premier évêque de Paris. Louis XV confiera plus tard à Soufflot la construction, dans un style néoclassique, de l’église Sainte-Geneviève pour héberger la châsse de la sainte. Devenue de nos jours le Panthéon, le sanctuaire abrite désormais les dépouilles des grands personnages de notre histoire.

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CLOVIS, LE PREMIER DES GRANDS ROIS MÉROVINGIENS

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A partir de 428, Chlodion le Chevelu, probablement le premier roi franc de la future dynastie de Mérovingiens, était installé avec son peuple vers la frontière de la France et de la Belgique d’aujourd’hui, autour de Tournai. Poussés par la recherche de nouveaux espaces et par la menace permanente des Huns, les Francs ont donc cherché à s’étendre à travers la Gaule vers le sud tout au long du 5ème siècle, en se heurtant aux gallo-romains, les celtes romanisés installés ici depuis toujours. Petit-fils de Mérovée qui laissera son nom à cette première dynastie royale de notre histoire et fils de Childeric 1er, Clovis, le grand Clovis de nos manuels d’écoliers, fut le roi de la grande conquête des francs sur les territoires gallo-romains de l’ouest de l’Europe et de l’actuelle France pour l’essentiel. Mais la tradition de ces Francs saliens qui consiste à partager le royaume à la mort du roi entre les enfants mâles fut à la source de la division permanente du royaume et son morcellement, à l’origine d’ailleurs de la création d’une multitude de régions indépendantes, de seigneuries, duchés ou comtés particulièrement puissants, notamment avec les Carolingiens qui succèderont aux Mérovingiens.

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Clovis, chef de guerre et habile administrateur politique

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Chef de guerre respecté, Clovis 1er, puisque quatre Clovis apparaissent sur la période mérovingienne, a accumulé les victoires militaires. D’abord à Soissons en 486 où il soumit une grande partie de la Gaule celtique et l’ensemble des Gallo-Romains, et en 496 où il mit en déroute les Alamans, des germaniques concurrents, à la célébrissime bataille de Tolbiac. C’est d’ailleurs avant cette fameuse bataille de Tolbiac qu’il fit le vœu de se faire baptiser dans l’hypothèse d’une victoire.  Il tint sa promesse aussitôt et l’évêque Rémi le baptisa à Reims probablement en 498 à la grande satisfaction de son épouse Clotilde, déjà chrétienne. Sa conversion au catholicisme triomphant en Occident ne se fit pas sans mal, plus poussée par des considérations géopolitiques que par une foi assidue. Elle rappelle bien-sûr celle de Constantin en 312, et comme lui sur Rome, Clovis et les Francs saliens ont ainsi facilité leur autorité sur la Gaule chrétienne. En tout état de cause, ces terres européennes furent donc déjà chrétiennes au moins quatre siècles avant que naquit en 843 la Francie occidentale, ébauche de la future France. Mais il y eut aussi la bataille de Vouillé en 507 qui permit enfin à Clovis de contrôler désormais toutes les Gaules, pratiquement jusqu’aux Pyrénées.

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Le vase de Soissons pourrait appartenir à la légende

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C’est précisément à l’issue de la bataille de Soissons qui soumit une grande partie de la Gaule en 486 que Grégoire de Tours nous livre l’épisode du vase de Soissons, évènement qui pourrait peut-être n’appartenir qu’à la légende. La tradition franque permet le partage du butin de guerre avec tous les combattants, quel que soit leur rang. Un vase que le roi Clovis voulait offrir à l’évêque fut brutalement brisé par un soldat qui devait probablement le convoiter. Lors d’une revue de ses troupes quelques mois plus tard, Clovis s’arrêta devant l’homme qui eut cette audace et jeta ses armes sur le sol, après qu’il eut prétexté une négligence dans leur entretien. Se penchant pour les ramasser, le guerrier eut soudainement le crâne fendu par la francisque du souverain qui aurait ainsi lâché « Sic, inquid, tu Sexonas in urceo illo fecisti » que l’on traduira par « Ainsi, as-tu fait au vase à Soissons ! » bien que les livres scolaires sous la 3ème République eussent traduit « Souviens-toi du vase de Soissons ! ».

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Les divisions de la Gaule franque à la mort de Clovis

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Le grand roi de la Gaule franque s’éteignit en 511 alors que les territoires parvinrent à être unifiés de la mer du nord aux portes de Pyrénées jusqu’à l’ouest de l’actuelle Allemagne. La tradition des francs saliens permit à ses quatre fils, Clotaire, Thierry, Childebert et Clodimir, de se partager les terres franques. Calculs, conflits, éliminations, les stratégies pour éliminer les ambitions des uns et des autres dominèrent alors, impliquant même Clotilde, la veuve de Clovis. Childebert et Clotaire s’unirent pour éliminer les fils de  Clodimir, menacés d’être tondus comme les gens du peuple, voire égorgés, et ainsi se partager l’héritage de leur frère. Emue, Clotilde aurait déclaré « je préfère les voir morts que tondus si on ne les élève pas sur le trône ». Il faudra attendre l’arrivée des Capétiens en 987 pour que les divisions politiques et les fractionnements du royaume liés aux successions cessent enfin par l’héritage du trône au seul premier mâle de sang royal ou de son frère, dans l’hypothèse d’une disparition prématurée.

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CONFUSION, RIVALITÉS, SOUVERAINS BRILLANTS ET ROIS FAINÉANTS

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Les partages du pouvoir lors des héritages ont toujours généré des divisions et des guerres entre régions franques. Sur un peu plus de trois siècles de cette dynastie mérovingienne, entre 428 et 751, il y a eu plus de trente rois répartis sur tous les territoires, et outre Clotaire II et son fils Dagobert 1er qui parvinrent à unifier l’ensemble des régions et à régner seuls, il pouvait y avoir un souverain par grande région franque, et donc  jusqu’à trois ou parfois quatre rois en même temps. Ainsi en 561, les francs avaient trois rois, celui de Paris, un certain Caribert, Gontran pour Orléans et la Bourgogne et enfin Chilpéric pour la Neustrie.

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Austrasie, Neustrie et Bourgogne, les grands territoires francs

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Avec les royaumes de Paris, d’Orléans et celui des wisigoths soumis dans le sud-ouest, l’Austrasie, la Neustrie et la Bourgogne constituaient le grand territoire franc. L’Austrasie s’étendait des régions de l’est de l’actuelle France à l’ouest de l’Allemagne d’aujourd’hui et la Neustrie, du bassin parisien à la Loire et à la Normandie. La Bourgogne, beaucoup plus vaste que de nos jours incluait aussi les Alpes du nord et les portes de l’Avignonnais. Les rois mérovingiens n’étaient pas les plus brillants de notre histoire, qu’ils fussent à la tête de l’Austrasie, de la Neustrie ou de la Bourgogne. Certains d’entre eux, particulièrement faibles et sans génie, étaient appelés « rois fainéants » probablement d’une manière abusive. En effet, les souverains mérovingiens, à l’époque itinérants, étaient souvent représentés affalés dans des chariots lents traînés par des bœufs. Le véritable pouvoir était souvent entre les mains des maires du palais, en quelque sorte des intendants et conseillers du roi en charge de la direction et de la gestion du domaine royal. Les dynasties s’éteignaient souvent sur un coup d’état fomenté par le maire du palais ambitieux qui s’installait ainsi sur le trône et ouvrait la voie à une nouvelle dynastie royale. Ce fut le cas pour la dynastie des Carolingiens, sous la houlette de Pépin le Bref, qui succéda à Childéric III, le dernier roi Mérovingien puis plus tard par Hugues Capet qui succéda à Louis V le fainéant, le dernier souverain Carolingien. Ainsi, les changements de dynastie furent toujours en quelque sorte le fruit d’un coup d’état.

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Dagobert 1er, un souverain brillant

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Toutefois, quelques noms jaillissent et éclairent l’histoire mérovingienne. Ainsi à deux reprises, entre 613 et 634 avec Clotaire II et son fils Dagobert 1er, tous les territoires francs étaient enfin unifiés sous l’autorité de ces deux rois brillants et administrateurs éblouissants. Le fameux roi Dagobert 1er, moqué par une chansonnette, fut pourtant un souverain lumineux dans cette période sombre de notre histoire plutôt rude. La comptine que se moque de lui, « le bon roi Dagobert qui a mis sa culotte à l’envers… »  date en fait de la Révolution Française, probablement vers 1788. Elle était destinée à se moquer d’une manière indirecte du roi Louis XVI. Grâce à elle, et permettant une rime moqueuse avec la culotte à l’envers, Dagobert est entré dans l’histoire et fait ainsi partie des rares souverains mérovingiens connus du grand public. Dagobert a réformé l’état, et entre 629 et 639 il a marqué l’apogée des temps mérovingiens. Pour éviter de morceler le royaume, il écarta son frère du pouvoir. Se préoccupant de l’administration, il ordonna pour la première fois d’écrire des lois et fit de Paris et sa région le centre de gravité du royaume franc et de la future France. Aidé et conseillé par Saint Eloi, il fit construire la basilique Saint-Denis qui sera plusieurs fois remaniée jusqu’à la période gothique, pour devenir le mausolée des rois et des Grands de France que l’on connait de nos jours. Dagobert fut le tout premier souverain à intégrer à sa mort le chœur de la basilique Saint-Denis.

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Issu des futurs Carolingiens, Charles Martel fut le dernier grand nom de la dynastie mérovingienne

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Maire du palais et issu de la future lignée carolingienne, Charles Martel, fils de Pépin de Herstal, tenait en fait dans ses mains tous les pouvoirs. Les derniers rois mérovingiens, sans talents, étaient plutôt des marionnettes manipulées et dominées par les maires du palais. C’est son fils Pépin le Bref qui écartera définitivement le dernier roi mérovingien Childéric III, pour se hisser sur le trône et ouvrir la voie à la seconde dynastie royale de notre histoire et de celle de l’Europe de l’ouest, avec les Carolingiens à partir de 751. Charles Martel est bien-sûr célèbre pour avoir renforcé les troupes de Eudes, duc d’Aquitaine, et repoussé les razzias arabes en 732 au nord de Poitiers. Auparavant, les sarrasins avaient battu les francs à Bordeaux dans une rude bataille qui opposa le Califat Omeyyades au Duché d’Aquitaine. Cette victoire arabo-berbère permit aux forces du Califat de poursuivre leur conquête vers le nord avant d’être sévèrement mis en déroute par Charles Martel. Ils seront plus tard repoussés et combattus dans la région de Narbonne avant progressivement de disparaître outre-Pyrénées.

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Les racines de la future langue française

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En se mêlant aux celtes, devenus gallo-romains par la culture qu’imposa la Rome antique, les francs impulsèrent le métissage des langues et des populations ainsi devenues celto-franques ou plutôt celto-germaniques car d’autres tribus germaniques s’implantèrent aussi définitivement comme les alamans et les burgondes dans l’est de la Gaule ou les wisigoths dans le sud-ouest. Le royaume des francs qui devint la Francie occidentale sous les Carolingiens avec Charles II le Chauve lors du partage de l’empire de Charlemagne, se révéla alors comme une mosaïque de peuples celto-germains. Les langues locales sont apparues, celles que l’on appelle encore avec mépris, les différents patois, surtout dans le sud de la France plus romanisé qu’ailleurs. En revanche, le nord a conservé l’influence et les mots d’origine germanique pour faire de ses langues régionales, au-dessus de la Loire, les langues d’Oïl en opposition aux langues d’Oc d’influence latine dans le sud. Le mélange subtil des influences latines au sud et germaniques au nord a émancipé un parler qui s’est généralisé pour devenir le vieux français qui ressemble somme toute assez peu à une langue purement latine, outre ses racines issues de plus de quatre siècles de présence romaine. Le plus vieux texte retrouvé en langue romane, l’ancien français, qualifié de « serments de Strasbourg » remonte en 842. Il fixa l’alliance de Charles le Chauve et Louis le Germanique contre leur frère Lothaire dans la perspective du partage de l’empire de Charlemagne, leur grand-père, et constitue le plus ancien document rédigé en vieux français mais également doublé en langue tudesque, l’ancêtre de l’allemand car les élites étaient souvent bilingues.

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Dans une période sombre et rude, la dynastie mérovingienne a jailli au tout début de notre destin et mérite que l’on s’y attarde pour bien mesurer son dessein dans l’histoire. Les francs se sont implantés sur ce territoire de l’ouest de l’Europe avec d’autres germains, burgondes, alamans et wisigoth notamment, puis se sont métissés avec les autochtones gallo-romains, les celtes romanisés. Ces celto-germains qui ont créé plus tard le royaume de France, sont parvenus à valoriser et mettre en valeur une ossature chrétienne, ciment de leur culture et de leur identité. Depuis les Mérovingiens et durant toute l’histoire de la monarchie, le christianisme a ainsi dominé la gouvernance du royaume, parfois d’une manière autoritaire, souvent d’une façon plus feutrée par les jeux subtils  de la diplomatie de l’Église et de l’influence sur les monarques. Cette autorité spirituelle et politique du clergé a accompagné tous les souverains dans l’histoire. La couronne de France était ainsi en route pour son destin millénaire.

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Philippe Estrade Auteur-conférencier

Pluton-Magazine/Paris 16eme/2021

Journaliste en début de carrière, Philippe Estrade a vite troqué sa plume pour un ordinateur et une trajectoire dans le privé et le milieu des entreprises où il exerça dans la prestation de service. Directeur Général de longues années, il acheva son parcours dans le milieu de l’handicap et des entreprises adaptées. Ses nombreux engagements à servir le conduisirent tout naturellement à la mairie de La Brède, la ville où naquit Montesquieu aux portes de Bordeaux. Auteur de « 21 Merveilles au 21ème siècle » et de « Un dimanche, une église » il est un fin gourmet du voyage culturel et de l’art architectural conjugués à l’histoire des nations. Les anciennes civilisations et les cultures du monde constituent bien la ligne éditoriale de vie de ce conférencier « pèlerin de la connaissance et de l’ouverture aux autres » comme il se définit lui-même. Ce fin connaisseur des grands monuments issus du poids de l’histoire a posé son sac sur tous les continents

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