Par Philippe Estrade Auteur-conférencier
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C’est avec Henri IV que la branche aînée des Bourbons accéda au trône de France jusqu’à l’abolition de la monarchie avec la chute du roi Louis XVI. La Restauration permettra un retour provisoire des rois de France sur le devant de la scène après l’aventure révolutionnaire et le 1er Empire. Divisée en plusieurs branches, la maison des Bourbons occupera également d’autres trônes sur le vieux continent, notamment ceux de Naples, de Navarre, d’Espagne et de Parme. Dans le royaume de France, les souverains bourbons ont alterné le bon et le médiocre, la simplicité et le prestige, l’intelligence dans le dessein du royaume et l’absurdité du retour en arrière. Sur deux siècles environ, cette branche capétienne aura renforcé la monarchie absolue, unifié le royaume et consolidé l’administration et les institutions. La France devint alors un état fort et moderne, le plus peuplé des puissances européennes dans ce 18e siècle qui allait sceller le sort de la monarchie par les idées des Lumières et la Révolution française
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PÉRIODES AGITÉES POUR LES PREMIERS SOUVERAINS BOURBONS
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Premier roi issu de la branche capétienne des Bourbons, Henri IV dut d’abord s’imposer contre les Espagnols et les ligueurs impliqués dans les guerres de religion. L’édit de Nantes promulgué en 1598 prôna la réconciliation nationale en accordant une liberté totale du culte aux protestants. Louis XIII, un peu écrasé par deux géants de l’Histoire, son père Henri IV et son fils Louis XIV, a lui aussi connu l’agitation du royaume par des jacqueries régulières et les tentatives du parti protestant et des grands seigneurs avides de s’approprier plus de pouvoirs.
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Henri IV, détesté mais grand roi du redressement
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C’est la 3e République qui a considérablement réhabilité le règne d’Henri IV dans les livres d’Histoires de l’école laïque, gratuite et obligatoire à la fin du 19e siècle, comme elle le fit d’ailleurs pour d’autres, sans pour autant vraiment s’éloigner de la vérité historique mais souvent en « l’aménageant » au profit de ses intérêts dans une perspective de pérennisation de la République. Ainsi, Vercingétorix, totalement oublié, devint à son tour le héros résistant à l’occupant romain, un symbole pour cette République particulièrement patriote, et Louis XVI le responsable de tous les maux du royaume dans une monarchie qu’il fallait coûte que coûte écraser en la bannissant définitivement. Henri IV, génie ou opportuniste ? Celui qui abjura à deux reprises le protestantisme mais qui fit la même chose avec la religion catholique, qu’il abjura également en fonction des évènements et de sa stratégie dans la conquête du royaume, était en fait un génie de l’opportunisme et a eu ce don d’adapter son propre dessein à celui du royaume. Il fut donc détesté de son vivant par tous, à la fois des catholiques et des protestants mais fut un immense roi, celui du redressement après le chaos des guerres de religion. Celui qui succéda à Henri III, le dernier des Capétiens, un Valois sans héritier, sut s’entourer de grands serviteurs de l’État, Sully et Villeroy notamment, qui réorganisèrent les finances et le commerce en développant routes et canaux. En se consacrant à la restauration du pouvoir monarchique, Henri IV soutint aussi les voyages de la pénétration française au Canada avec Samuel Champlain qui fonda Québec.
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Louis XIII, un règne marqué par le grand Richelieu
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Louis XIII n’avait que neuf ans quand son père Henri IV s’éteignit, assassiné le 14 mai 1610 par Ravaillac, un fanatique religieux de la Ligue catholique. Son règne pourtant intéressant et même plutôt flatteur est un peu étouffé entre deux grandes figures de l’Histoire que furent son père Henri IV et son fils Louis XIV. Il est toutefois marqué par la forte personnalité et le génie à bien des égards du cardinal de Richelieu, l’un des plus grands ministres de l’Histoire de France. Richelieu devint pour Louis XIII ce que fut Sully pour Henri IV. Activement soutenu par Richelieu, le roi s’est efforcé de mettre un terme aux tentatives de grignotage de l’autorité royale par les grands seigneurs mais également par le parti protestant, particulièrement ambitieux et puissant. Son règne est marqué par le rattachement à l’autorité royale de Sedan et de l’Auvergne alors que Saint-Pierre-et-Miquelon, la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion et la Guyane devinrent des terres françaises. Le roi engagea le pays dans la guerre de Trente Ans, entre 1618 et 1648, dans un conflit long et ruineux aux côtés des protestants allemands contre la puissance émergente des Habsbourg, un empire désigné désormais comme un ennemi de tout premier plan. À Rocroi, en 1643, la France parvint à vaincre et s’imposer sous l’autorité de Condé, quelques mois après la disparition de Richelieu et seulement cinq jours après celle de Louis XIII. La France confirma ainsi à nouveau son statut de grande puissance, bloqua les ambitions des Habsbourg et affecta définitivement la toute-puissance espagnole.
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LA MONARCHIE ABOLUE ET LES LUMIÈRES PRÉCIPITENT LE ROYAUME VERS LA RÉVOLUTION
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François 1er avait le tout premier inspiré une monarchie plus autoritaire, en tout cas projetant les bases d’une forme d’absolutisme à venir et de grandeur avec Chambord notamment, comme le fit un siècle et demi plus tard Louis XIV avec sa cour à Versailles. Le « Roi-Soleil » imposa un absolutisme poursuivi par ses deux successeurs, un autoritarisme de prestige qui conduira à la Révolution dans un 18e siècle baigné par les idées généreuses des Lumières et la détresse du peuple.
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Louis XIV, un géant dans l’Histoire
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Ce roi a bousculé les codes et ne fit rien comme les autres. Avec le plus long règne de tous les souverains du royaume, 72 ans, Louis XIV a offert des pages dans notre Histoire parmi les plus glorieuses. Son règne fut en effet marqué par le souci de donner à la monarchie le plus grand rayonnement possible par une politique de domination en Europe et un prestige inégalé à la cour de Versailles. Pendant la période de la « Fronde », réaction hostile face à la montée de l’autoritarisme monarchique, renforcée déjà sous Henri IV et Louis XIII, Mazarin aux commandes s’efforça de mater l’agitation des grands du royaume, dans le début du règne de Louis XIV, qui conduisit d’ailleurs la famille royale à se retirer à Saint-Germain-en-Laye. À la mort de Mazarin, en 1661, Louis XIV parvint à imposer un pouvoir absolu qui se renforcera au fil des années, parfaitement traduit dans son propos dont l’authenticité demeure toutefois douteuse, « L’État, c’est moi ». Les guerres conduites et gagnées ont renforcé le prestige du royaume et élargi le territoire français. Cependant ruineux, ces conflits abaissèrent le niveau de vie du peuple qui n’échappa pas à plusieurs épisodes de famine, en particulier au 17e siècle qui connut un épisode qualifié de « petit âge glaciaire ». Épuisé aussi par un long règne et accablé par la disparition de son fils et de son petit-fils, le « Roi-Soleil » s’éteignit en 1715, frappé par la gangrène.
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Les guerres de Louis XIV agrandissent le royaume et renforcent son prestige
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Premier conflit du jeune roi en 1667, la guerre de Dévolution opposa la France et l’Espagne. Prétextant d’user favorablement du partage de l’héritage de son beau-père Philippe IV le roi d’Espagne, Louis XIV exigea le paiement de la dot jamais acquittée de Marie-Thérèse d’Autriche, la fille aînée du roi d’Espagne qui avait épousé Louis XIV selon les termes du traité des Pyrénées. Les finances espagnoles ne permirent pas de payer au roi de France la dot considérable de 500 000 écus d’or. Devant le refus de céder aux Français en échange le Brabant qui était sous domination espagnole, Louis XIV déclara la guerre à l’Espagne en 1667, conduite par le roi lui-même avec Condé et Turenne. Face à la débâcle espagnole, le traité d’Aix-la-Chapelle permit à la France d’annexer onze villes du Brabant. La guerre contre la ligue d’Augsbourg fut plus longue, de 1689 à 1697, et permit à la France d’obtenir une partie de Saint-Domingue, l’actuelle Haïti, « perle sucrière » des Antilles. Louis XIV combattit également lors de la guerre de succession d’Espagne entre 1701 et 1714, un conflit qui permit de limiter les ambitions des monarchies européennes en 1709 à la bataille de Malplaquet. Philippe V, petit-fils du « Roi-Soleil », devint ainsi le premier roi bourbon à monter sur le trône d’Espagne, toujours occupé à ce jour par les Bourbons. En revanche, la France céda aux Anglais Terre-Neuve mais put conserver le Québec avec aussi la Louisiane ainsi baptisée en l’honneur du grand et puissant roi. Le 17e siècle a aussi ouvert une civilisation brillante axée autour du château de Versailles dans lequel se réunissaient les plus grands artistes, et il n’est pas usurpé de qualifier cette période de « Grand Siècle ».
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La misère du peuple et les idées généreuses du siècle des Lumières impulsent la Révolution.
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Arrière-petit-fils de Louis XIV, Louis XV qui succéda au régent Philippe d’Orléans, n’a pas été à la hauteur des espoirs de renouveau et de vie meilleure qu’il suscita après le très long règne de son arrière-grand-père. Celui qui fut salué au début de son règne comme le Bien-Aimé en vertu d’une authentique simplicité, a souffert d’une contestation galopante du pouvoir absolu et devint vite le Mal-Aimé en raison de sa légèreté, de ses nombreuses maîtresses. Le peuple et l’opinion d’une manière générale ont fini par se lasser et s’en irriter. Les déboires issus de la guerre de Sept Ans qui lui fit perdre en partie l’empire colonial français acheva d’accabler un souverain qui devint alors Louis le « Mal-Aimé », un homme désormais détesté, épuisé par la petite vérole jusqu’à son trépas en 1774, bien qu’il eût agrandi le royaume par l’intégration de la Corse et de la Lorraine.
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En ne bloquant pas le processus révolutionnaire, Louis XVI accompagne malgré lui la Révolution
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Louis XVI demeure une énigme. Les premiers livres d’histoire l’ont souvent accablé car il fut un bouc-émissaire parfait dans l’enterrement de première classe de la monarchie française. Mais Louis XVI, homme simple, bienveillant et selon le chronique plein de bonté et de bonne volonté, a payé pour ses prédécesseurs le prix fort à la Révolution. Cet homme plutôt timide mais intelligent, brillant, cultivé et doté d’une finesse d’esprit et même d’un humour malicieux, s’est heurté à une France charmée par les idées révolutionnaires des Lumières. Connaissant bien la langue anglaise, il lisait régulièrement la presse de Londres, et son goût très prononcé pour les sciences, la navigation et la géographie le conduisit à suivre La Pérouse en lui donnant même régulièrement des instructions. D’ailleurs, il fut perçu aussi comme un souverain tolérant et moderne puisque, après avoir aboli la torture en 1780, il offrit par le traité de Versailles l’état civil aux juifs et aux protestants. En convoquant les États généraux qui ne s’étaient pas réunis depuis 1614, pour résoudre les problèmes financiers du pays, il permit malgré lui bien sûr d’enclencher le processus révolutionnaire. D’autres souverains l’auraient probablement écrasé par la force. Si un Bourbon ne méritait pas de monter sur l’échafaud, c’est bien le roi Louis XVI. Après avoir accepté une monarchie constitutionnelle, les révolutionnaires précipitèrent la chute de la monarchie en 1792 avec l’emprisonnement du roi et de sa famille et un procès bien sûr à charge, lui reprochant notamment des contacts avec les monarchies européennes et sa responsabilité avec des projets contre-révolutionnaires. Symbole de l’Ancien Régime, Louis XVI fut guillotiné le 21 janvier 1793.
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APRÈS LA RÉVOLUTION ET L’EMPIRE, LA RESTAURATION DES BOURBONS ACHÈVE PRÈS DE 15 SIÈCLES DE MONARCHIE
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La Révolution et le 1er Empire ne sont pas parvenus à écarter définitivement la monarchie en France, qui réapparut en 1814 dans une fragile restauration résultant de la fin politique de l’empereur Napoléon 1er, bien qu’il tentât durant les fameux 100 Jours en 1815 la reconquête du pays en affrontant les européens coalisés à Waterloo. Les deux frères du roi Louis XVI se réinstalleront sur le trône, d’abord Louis XVIII puis Charles X, et enfin leur cousin Louis-Philippe 1er, un Bourbon-Orléans, qui sera le dernier souverain de l’Histoire à monter sur le trône de France en 1830.
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Pragmatique, Louis XVIII établit une charte libérale
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Habile et pragmatique, Louis XVIII en exil en Angleterre parvint à remonter sur le trône de France après la première chute de Napoléon 1er en 1814 puis dut une nouvelle fois s’éloigner à Gand cette fois-ci, durant les 100 Jours que dura la reconquête de l’empereur. Depuis l’Angleterre, il tenta de déstabiliser le régime de Napoléon et entretint d’étroits liens avec les milieux monarchiques. Louis XVIII revint en 1815 après le chaos de Waterloo et la fin politique définitive de Napoléon. Louis XVIII avait parfaitement compris qu’il ne serait plus possible de revenir à une monarchie traditionnelle et absolue après 25 ans de régimes révolutionnaires puis impérial dont les fondements furent aussi basés sur les grands principes de la Révolution. Le roi montra son intelligence, sa souplesse et sa capacité d’adaptation en acceptant une Charte libérale, en quelque sorte une forme de monarchie constitutionnelle. Bonapartistes et anciens révolutionnaires avaient perdu leur influence et le roi se retrouva avec une « Chambre » particulièrement favorable grâce au retour des royalistes. En effet, l’élection des députés au suffrage censitaire lui offrit un parlement encore plus royaliste que ce qu’il aurait espéré. Dernier souverain à disparaître encore sur le trône, ses deux successeurs seront chassés par des révolutions, le roi Louis XVIII s’éteignit en 1824, cédant le pourvoir monarchique à son frère Charles X.
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Charles X, le retour en arrière
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Charles X n’avait ni l’intelligence de son frère, ni le talent. Contrairement à Louis XVIII, il refusa de transiger avec les principes de l’Ancien Régime. En organisant un somptueux sacre à Reims, il montra sa volonté de revenir sur des prérogatives d’avant 1789. Son orientation ultraconservatrice s’ouvrit rapidement sur la suppression de la liberté de la presse, se heurtant vite à l’hostilité puis à la colère des nostalgiques de l’Empire et des républicains attachés aux principes des acquis révolutionnaires. Il fit voter des dédommagements aux victimes et aux spoliés de la Révolution ainsi qu’aux royalistes émigrés. Jugé courageux par certains, souverain absolutiste et dangereux pour d’autres, il est évident que Charles X n’avait pas le talent et la souplesse de son prédécesseur. À noter que juste avant la révolution de 1830, qui va l’emporter, Charles X avait envoyé une expédition contre Alger, pour mettre un terme à la piraterie maritime et aux attaques répétées des navires de commerces européens en Méditerranée. Ce fut alors le point de départ de l’expansion coloniale française sur ces territoires d’Afrique du Nord. Provoquées par la dissolution de l’Assemblée en 1830, les nouvelles élections tournèrent au désavantage de Charles X, et lassé par la dimension contre-révolutionnaire du roi, le peuple parisien se souleva. Entre le 27 et le 29 juillet 1830, la révolution qualifiée des « Trois Glorieuses » contraignit Charles X à abdiquer au profit de son petit-fils Henri, le comte de Chambord. Henri V ne siègera jamais, ce qui mit fin à la branche des Bourbons, en tout cas en ligne directe puisque c’est le futur Louis-Philippe 1er, un Bourbon indirect issu de la maison d’Orléans qui monta sur le trône de France.
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Avec Louis-Philippe 1er, la monarchie de Juillet, bourgeoise et ouverte
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Qualifié de monarchie de Juillet puisqu’elle fut issue de la crise révolutionnaire des 27, 28 et 29 juillet 1830, le régime de Louis-Philippe, duc d’Orléans, a permis précisément à la Maison d’Orléans de prendre sa revanche sur les Bourbons, la branche rivale. Choisi comme roi par les députés, le duc d’Orléans avait parfaitement bien manœuvré, avec prudence et finesse, adoptant une position de recours possible aux yeux de l’opinion. Louis-Philippe fut un admirateur des mœurs politiques de l’Angleterre, et dès lors le pays plaça de grands espoirs dans ce souverain dynamique et moderne qui accepta immédiatement la mise en place d’une charte renforcée, une forme d’acte de confiance entre le peuple et le roi. Le nouveau souverain retint également le drapeau tricolore en remplacement du drapeau blanc et se fit désormais appeler « roi des Français ». Les symboles d’un début de règne prometteur étaient donc réunis. Dominée par deux grandes formations politiques, le mouvement et la résistance, respectivement les libéraux et les conservateurs, la vie politique alterna chaque formation au pouvoir, dont Thiers et Guizot, personnalités majeures dans les orientations politiques du pays. De grandes avancées économiques impulsées par une forte révolution industrielle ont marqué la période. Mais les crises répétées entre 1846 et 1848, issues d’une classe ouvrière misérable, appuyées par la puissance des républicains avec la promotion des « banquets républicains » ouvrirent la voie à des insurrections dont la toute dernière en février 1848, fatale pour Louis-Philippe qui refusa de la réprimer dans le sang. Les Parisiens l’obligèrent à abdiquer le 24 février 1848, et Louis-Philippe devint ainsi le tout dernier souverain dans l’Histoire.
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Deuxième branche capétienne à monter sur le trône après les Valois, les Bourbons, issus du 6e fils de Louis IX, le futur Saint-Louis, auront durant près de deux siècles renforcé l’autorité et le prestige du royaume en Europe et dans le monde, développé les institutions et l’administration, agrandi le territoire et dessiné un état moderne. Mais ce qui a marqué cette période, ce sont les révolutions, curseur politique au 18e siècle et au 19e siècle. La misère du peuple au 18e siècle, appuyée par les nouvelles idées généreuses des Lumières, et la rudesse de certains régimes liée à une pitoyable condition ouvrière, comme souvent les grands oubliés du développement, de l’expansion économique et du modernise au 19e siècle, ont produit les grandes agitations révolutionnaires : 1789, 1830, 1848… Il ne s’agissait plus de révoltes ou de jacqueries jusqu’alors matées mais de révolutions désormais capables de renverser les régimes et d’influer sur le destin des hommes et le dessein de la nation.
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Philippe Estrade
Philippe Estrade Auteur-conférencier
Pluton-Magazine/Paris 16eme/2022
Journaliste en début de carrière, Philippe Estrade a vite troqué sa plume pour un ordinateur et une trajectoire dans le privé et le milieu des entreprises où il exerça dans la prestation de service. Directeur Général de longues années, il acheva son parcours dans le milieu de l’handicap et des entreprises adaptées. Ses nombreux engagements à servir le conduisirent tout naturellement à la mairie de La Brède, la ville où naquit Montesquieu aux portes de Bordeaux. Auteur de « 21 Merveilles au 21ème siècle » et de « Un dimanche, une église » il est un fin gourmet du voyage culturel et de l’art architectural conjugués à l’histoire des nations. Les anciennes civilisations et les cultures du monde constituent bien la ligne éditoriale de vie de ce conférencier « pèlerin de la connaissance et de l’ouverture aux autres » comme il se définit lui-même. Ce fin connaisseur des grands monuments issus du poids de l’histoire a posé son sac sur tous les continents.