[Dossier]. Histoire et contexte politique en période préplatonicienne: Démocratie et tyrannie, le déclin de l’Empire (3/3)

Par Islam BELALA, Doctorant en Philosophie

[Dossier]. Histoire et contexte politique en période préplatonicienne (1/3)

[Dossier]. Histoire et contexte politique en période préplatonicienne : Athènes et la guerre (2/3)

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Face à la défaite de la démocratie : la première réponse oligarchique

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Il est alors logique de considérer que les maux de la guerre sont directement causés par la démocratie et par la guerre elle-même indirectement, car sans la démocratie, la guerre n’aurait pas eu lieu. Les oligarques ont alors mené un véritable coup d’État, lors duquel la terreur régnait en maître à Athènes. Les oligarques passaient à l’action et agissaient impunément après des assassinats ou des déportations. « Ils avaient fait assassiner l’homme qui leur paraissait alors l’orateur le plus influent, un certain Androclès, ainsi que quelques-uns des démocrates les plus en vue »[1]. Le régime démocratique a perdu tout son pouvoir :

(…) l’Assemblée, ainsi que le Conseil dont les membres étaient choisis par le tirage au sort tenaient encore séance, mais on ne leur soumettait plus que les mesures qu’avaient approuvées les conspirateurs. Qui plus est, ceux qui y prenaient parole étaient du complot et les discours qu’ils prononçaient avaient été soumis au préalable à l’examen de leurs amis. Aucune opposition ne se manifestait parmi le reste des citoyens, qu’effrayait le nombre des conjurés. Lorsque quelqu’un essayait malgré tout de les contredire, on trouvait aussitôt un moyen commode de le faire mourir. Les meurtriers n’étaient pas recherchés et aucune poursuite n’était engagée contre ceux qu’on soupçonnait. Le peuple ne réagissait pas et les gens étaient tellement terrorisés qu’ils s’estimaient heureux, même en restant muets, d’échapper aux violences[2].

À partir de ce moment, les choses se sont passées extrêmement vite étant donné la passivité du démos d’Athènes. À Colône, une assemblée a été convoquée, dont Peisandros a profité pour soumettre un projet pour une nouvelle constitution : « Les misthoi[3] étaient abolis, les conditions d’accès aux magistratures modifiées, une boulè de 400 membres désignés par cooptation remplacerait la boulè des Cinq-Cents dont les membres étaient tirés au sort »[4]. Le projet a été adopté sans difficulté et le conseil des Cinq-Cents a été dissous.

Le véritable problème n’est pas encore réglé en réalité pour les oligarques, car une grande partie de la flotte était à Samos et cette flotte comptait la majorité des partisans de la démocratie, et ils n’allaient très certainement pas accepter ce changement de constitution qui venait d’avoir lieu à Athènes.

Les Quatre-Cents firent en outre partir pour Samos dix émissaires chargés de rassurer l’armée et de lui expliquer que l’oligarchie n’avait pas été établie pour faire du mal à l’État et aux citoyens, mais au contraire pour assurer le salut de la cité tout entière (…). Les émissaires (…) se mirent en route aussitôt après la prise du pouvoir par les Quatre-Cents, qui craignaient que la masse des hommes servant dans la flotte ne refusât de se soumettre au régime oligarchique, et que de là-bas ne partît un mouvement de révolte qui les emporterait eux-mêmes. Ce fut effectivement ce qui arriva[5].

La révolte contre le régime oligarchique athénien va voir le jour à Samos, où se trouvaient les soldats les plus attachés à la démocratie. Comme le rapporte Thucydide[6], les soldats se sont réunis en assemblée et ont destitué du commandement tous ceux qu’on soupçonnait d’avoir des idées oligarchiques. D’autres stratèges ont été élus, à l’exemple de Thrasyboulos et Thrasyllos. Et c’est, encore une fois, la puissance de la flotte qui va jouer un rôle considérable dans cette révolte, car grâce à cette flotte, les démocrates peuvent contraindre les cités de l’Empire d’Athènes à leur verser de l’argent « exactement comme si leur base se trouvait à Athènes »[7].

C’est à ce moment qu’a été gracié Alcibiade – ce qui marque son retour dans la vie politique d’Athènes – car l’un des chefs de la révolte, Thrasybule, était son ami et après l’avoir entendu parler « les soldats l’élurent aussitôt stratège en surnombre et s’en remirent à lui pour toutes les affaires »[8]. Cette manœuvre semble être un franc succès puisque peu de temps après, sous le commandement d’Alcibiade, la flotte triomphe sur la flotte péloponnésienne à Abydos. C’était alors la première victoire d’Athènes depuis la reprise de la guerre. Cependant, la fin de la première révolte des oligarques aura été causée par une flotte péloponnésienne. « En effet, la situation extérieure était grave : une flotte péloponnésienne s’avançait vers Salamine et menaçait de couper les relations d’Athènes avec l’Eubée »[9]. Athènes était si peu préparée à cet affrontement qu’elle a subi un véritable désastre qui a conduit à la chute des oligarques. Ainsi, un régime de transition, celui des Cinq-Mille, a été installé avant de laisser place, une nouvelle fois, à la démocratie en 410. Bien que ce pouvoir de transition soit bref, Thucydide en fait le plus grand éloge à quelques pages de la fin de La Guerre du Péloponnèse :

Il paraît que jamais, de mon temps du moins, les Athéniens ne furent mieux gouvernés qu’au cours des premiers temps de ce régime, qui sut combiner sagement la démocratie et l’oligarchie. C’est cela en premier lieu qui permit à la cité de surmonter la crise qu’elle traversait. On vota en outre un décret autorisant Alcibiade et plusieurs autres exilés à rentrer[10].

Cette réconciliation politique d’Athènes ne va pas jouer un rôle important dans la suite de la guerre du Péloponnèse ; en réalité, elle ne joue aucun rôle. La rencontre décisive qui plongera Athènes dans le chaos aura lieu à Aigos-Potamoi. La flotte athénienne a été complètement détruite et la quasi-totalité des stratèges de cette bataille ont été faits prisonniers. Athènes, alors, affaiblie et en manque de moyens, se remet à la négociation avec les Lacédémoniens. Ces derniers ont exigé la destruction des Longs Murs qui protégeaient Athènes ainsi que ceux du Pirée, en plus de la loyauté que devraient manifester les Athéniens à l’égard des Lacédémoniens. Face à une volonté de paix, ou à un manque de moyens pour résister, les Athéniens ont accepté les conditions des Lacédémoniens, et Lysandre, général spartiate, entre dans le port avec sa flotte et se met à détruire toutes les murailles. « Ainsi s’écroulait la puissance d’Athènes, au terme d’une guerre qui avait duré plus d’un quart de siècle et dont la cité sortait ruinée et bouleversée »[11].

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Une nouvelle crise politique : la seconde réponse oligarchique

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Le chaos à Athènes ne laisse rien présager de politiquement bon et la preuve en est que cette situation de l’après-guerre du Péloponnèse ressemble étrangement au chaos provoqué par l’expédition de Sicile, dont nous avons déjà parlé[12]. Comme on vient de le voir, Athènes a accepté une paix avec les Lacédémoniens bien que les conditions soient désavantageuses. Cependant, ces conditions ne disent absolument rien sur le régime politique qui doit régner à Athènes, et on assiste alors à la seconde révolution oligarchique. « Parmi les partisans de l’oligarchie, il y a à la fois des hommes modérés, comme Théramène et des hommes qui veulent un changement radical du pouvoir, comme Critias [l’oncle de Platon] »[13]. Ce nouveau régime politique est celui de la tyrannie des Trente « qui sont choisis parmi les amis de Théramène et de Critias »[14]. Les Trente contraignaient à l’exil ceux que l’on soupçonnait d’être enclins à la démocratie, et faisaient régner alors un climat de terreur. L’exemple le plus marquant est la mise à mort de Théramène par son adversaire Critias. Critias, ayant peur de l’influence que pouvait avoir Théramène, obligea des hommes à cerner le conseil avec des poignards puis décida « lui-même d’aller effacer Théramène de la liste des Trois-Mille, c’est-à-dire de ceux qui théoriquement bénéficiaient de la pleine citoyenneté (…) »[15]. Ainsi dépourvu de ses droits, Théramène fut jugé coupable puis condamné à mort en buvant la ciguë.

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La reconquête du pouvoir et le retour de la démocratie

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Les Trente règnent alors en toute impunité en semant l’horreur dans tout Athènes. Mais la reconquête du pouvoir se fera par les démocrates exilés par le régime tyrannique des Trente sous le commandement de Thrasybule – qui était déjà l’un des dirigeants de la révolte des soldats à Samos en 411 contre la première révolte oligarchique. Thrasybule arriva à réunir autour de lui sept cents partisans qui réussirent à reprendre le Pirée après une bataille contre l’armée des Trente. Cette reprise du Pirée a été d’une importance capitale, car le doute commençait à se répandre parmi les Athéniens, ce qui les obligeait à se méfier désormais du régime des Trente et à commencer à envisager un éventuel rapprochement avec les démocrates. Le roi de Sparte, Pausanias, ayant échoué dans son entreprise de chasser Thrasybule du Pirée, décida finalement de jouer le rôle de réconciliateur entre les démocrates et les Trente. Les démocrates reprirent le pouvoir à Athènes en 403 en déclarant une amnistie complète pour tous les Athéniens qui avaient été en faveur du régime des Trente « à l’exception des Trente eux-mêmes »[16]. On aurait pu croire que ce régime démocratique était désormais loin de toute critique. Mais, peut-être pour la première fois, on trouve une opposition contre cette démocratie, qui se développe dans les entourages intellectuels et les écoles philosophiques (et non plus des opposants politiques) ayant vu le jour à Athènes, à l’image de « l’Académie platonicienne, pépinière d’hommes politiques et de penseurs et où l’on vénérait le souvenir de celui qui avait le premier posé le problème politique dans des termes nouveaux, le philosophe Socrate »[17].

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Le contexte platonicien

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Nous comprenons alors que Platon arrive sur la scène philosophique et politique avec un arrière-plan, un contexte grave, en vertu de tout ce que l’on a appris au cours de ce dossier. Bien plus : le philosophe d’Athènes est issu d’une famille riche et célèbre qui a été sujette à la division politique à cause des conséquences désastreuses de la guerre du Péloponnèse, dont nous avons déjà parlé longuement. Les historiens s’accordent à dire que Solon, le grand poète et législateur athénien, était un ancêtre de Platon du côté maternel ; Pyrilampe, le mari de sa mère, aurait été l’ami de Périclès et un fervent défenseur de la démocratie, et sans oublier les deux oncles de Platon, Critias et Charmide, qui étaient membres des Trente, régime tyrannique insoucieux du respect des lois et de la vie humaine[18]. Étant donné sa famille et sa citoyenneté, on s’attendrait à ce que Platon fasse incontestablement carrière dans le domaine politique au sens habituel du terme.

Cependant, l’événement de 399, c’est-à-dire la condamnation et la mort de Socrate[19], va orienter le choix de Platon quant au champ qu’il devait occuper au sein de la cité. C’est cet événement qui pousse Platon à ne pas exercer une carrière politique traditionnelle mais à opter pour une attitude politique alternative, à travers la philosophie. On pourrait parler du statut d’un critique politique ou d’un critique de la politique. Mais, en réalité, Platon va beaucoup plus loin qu’une simple critique, car il propose des alternatives à ce qui est suggéré par le contexte politique de son époque. La théorie du philosophe-roi, par exemple, est une proposition politique platonicienne qui viendrait remplacer la démocratie ou la tyrannie pour faire régner l’ordre, la justice et le savoir. En ce sens, nous nous confrontons à une idée de l’exercice du pouvoir qui ne serait pas envisageable aujourd’hui, à savoir que l’opposition politique ne se fait plus par l’exercice du pouvoir et par la défense de certaines idées démocratiques, oligarchiques ou tyranniques… mais plus par un rapport intellectuel et philosophique à l’exercice même du pouvoir politique. Platon, à la tête de l’Académie, forme des hommes politiques par la connaissance et le savoir philosophiques, comme le disait si bien Claude Mossé[20], et on ne peut donc pas parler d’un simple statut de critique puisque le maître et le disciple ont en vue l’action politique comme but de l’enseignement philosophique.

L’action politique, pour tenter de conclure ce dossier historique sur la politique d’Athènes, se retrouve dans tous les textes de Platon mais également dans la forme dialogique des traités platoniciens. Dans un dialogue, l’auteur met forcément deux personnages en scène, qu’ils soient réels, fictifs ou un mélange entre la réalité et la fiction. Le fait que Socrate soit considéré comme le porte-parole de Platon dans la très grande majorité des dialogues n’est pas uniquement un hommage pour son maître et un respect pour la méthode dialectique socratique passant par le jeu des questions et des réponses, mais c’est avant tout un positionnement politique. Si Socrate est le principal personnage des dialogues platoniciens, c’est pour défendre l’honneur du maître injustement mis à mort[21]. La mort de Socrate laisse un véritable soupçon sur le caractère politique du procès du philosophe et en ce sens, mettre au premier plan Socrate, c’est une façon de se lever contre la démocratie athénienne et de porter l’image et le souvenir de Socrate comme un signe de contestation et de critique vis-à-vis de ce régime politique. Ainsi Platon n’est-il pas le seul philosophe dans l’histoire de la pensée à non seulement écrire en fonction de son contexte, mais également et surtout contre ce contexte si particulier que nous avons tenté de résumer au mieux dans ce dossier « Histoire et contexte politique en période préplatonicienne ».

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Par Islam BELALA, Doctorant en Philosophie

Pluton-Magazine/2020/Paris16

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[1] Ibid., p. 85.

[2] Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, VIII, 66.

[3] Consulter le deuxième volet du présent dossier : la politique de la misthophorie instaurée par Périclès.

[4] Claude Mossé, Histoire d’une démocratie : Athènes, Op. cit., p. 86.

[5] Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, VIII, 72.

[6] Ibid., VIII, 76.

[7] Id.

[8] Ibid., VIII, 82.

[9] Claude Mossé, Histoire d’une démocratie : Athènes, Op. cit., p. 91.

[10] Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, VIII, 97.

[11] Claude Mossé, Histoire d’une démocratie : Athènes, Op. cit., p. 96.

[12] Voir les dernières lignes du deuxième article consacré à l’histoire et au contexte politique préplatoniciens.

[13] Claude Orrieux et Pauline Schmitt Pantel, Histoire grecque, Paris, Presses Universitaires de France, 2005 (1995), p. 204.

[14] Id.

[15] Claude Mossé, Histoire d’une démocratie : Athènes, Op. cit., p. 103.

[16] Claude Orrieux et Pauline Schmitt Pantel, Histoire grecque, Op. cit., p. 204.

[17] Claude Mossé, Histoire d’une démocratie : Athènes, Op. cit., p. 106-107.

[18] Voir Jacques Brunschwig, Geoffrey Lloyd et Pierre Pellegrin, Le savoir grec. Dictionnaire critique, Paris, Flammarion, 2011 (1996), p. 800.

[19] Voir supra, p. 40-41.

[20] Voir Claude Mossé, Histoire d’une démocratie : Athènes, Op. cit., p. 106-107 : « L’Académie platonicienne, pépinière d’hommes politiques et de penseurs et où l’on vénérait le souvenir de celui qui avait le premier posé le problème politique dans des termes nouveaux, le philosophe Socrate ».

[21] Voir Jacques Brunschwig, Geoffrey Lloyd et Pierre Pellegrin, Le savoir grec. Dictionnaire critique, Paris, Flammarion, 2011 (1996), p. 801 : « Platon n’a jamais oublié que la démocratie restaurée avait mis Socrate à mort pour avoir ‘’introduit des divinités nouvelles et corrompu les jeunes gens’’ ».

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