Pluton-Magazine … Le Flash

(Nouveau) Capharnaüm : et s’il fallait le faire ?

A l’intérieur d’un tribunal, Zain, un garçon de 12 ans, est présenté devant le juge. À la question :  » Pourquoi attaquez-vous vos

?parents en justice ? « , Zain lui répond :  » Pour m’avoir donné la vie ! « . Capharnaüm retrace l’incroyable parcours de cet enfant en quête d’identité et qui se rebelle contre la vie qu’on cherche à lui imposer. (Synopsis)

Sorti en salle le 17 octobre dernier, Capharnaüm est un film bouleversant qui vient déterrer la réalité et nous rappeler que certaines coutumes et traditions bouleversent la vie de familles mais aussi de millions d’enfants, comme si la pauvreté ne suffisait pas à elle seule à porter le coup de grâce. Lauréate d’un prix, celui du Jury au Festival de Cannes 2018, l’actrice réalisatrice et scénariste Nadine Labaki, libanaise, connaît très bien ce quotidien, puisqu’elle nous fait accepter l’inacceptable (Lire la suite)https://pluton-magazine.com/2019/03/12/capharnaum-et-sil-fallait-le-faire/

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De la liberté religieuse instaurant le christianisme, impulsée en 313 par l’empereur Constantin, aux lois de 1905 instituant une rigoureuse séparation du pouvoir politique et du pouvoir confessionnel, le chemin fut long et terrassé d’affrontements divers durant près de 14 siècles. La guerre civile et religieuse en France au 16e siècle sous les Valois, résultant du conflit avec le mouvement protestataire en pleine expansion, constitua un temps fort et tragique dans l’histoire de notre pays. Puis de nouvelles règles législatives sévères et intraitables impulsées sous la 3e République, voulant favoriser un nouveau « modernisme politique et institutionnel », virent le jour à l’aube du 20e siècle (lire la suite)https://pluton-magazine.com/category/droit-politique-economie/

(NOUVEAU ) Écrire l’Afrique au prisme de la résistance des femmes1

Par Corinne MENCÉ-CASTER

Sorbonne Université

Les romans Photo de groupe au bord d’un fleuve2et Cantique de l’acacia3, écrits respectivement en 2010 par Emmanuel Dongala et en 2017 par Kossi Efoui, ont pour point commun de mettre une écriture masculine au service de ce qu’il conviendrait d’appeler « la cause des femmes ». Emmanuel Dongala, d’origine congolaise, se définit comme « un écrivain africain faisant de la littérature tout court », pourvu qu’elle soit « ouverte sur le monde4« . Kossi Efoui, originaire du Togo, revendique pour sa part, avec beaucoup d’humour mais aussi un certain sérieux, le droit de ne pas se considérer comme un « auteur africain », au sens où cette assignation le conduirait à un enfermement identitaire dans le « continent »5. En effet, ces deux auteurs, publiés à Paris, entendent, avec leurs mots propres et leur posture singulière, remettre en question la dimension patrimoniale et anthropologique, qui est encore trop spontanément attachée aux littératures dites « du Sud » et qui fait obstacle à ce qui constitue précisément leur « littérarité ». Plutôt que de se reconnaître comme écrivains africains, ils préfèrent se voir comme des auteurs qui, tout en écrivant une certaine mémoire de l’Afrique, aspirent, comme n’importe quel autre auteur, à l’universel.

Ce positionnement original explique sans doute pourquoi ces deux écrivains mettent régulièrement en scène, non seulement des récits dystopiques, mais produisent aussi des romans qu’il ne serait pas exagéré de qualifier de « féministes6 ». (lire la suite) Ecrire l’Afrique au prisme de la résistance des femmes

(NOUVEAU ) GRANDES CIVILISATIONS: il y a près de 5000 ans naquit en Egypte la civilisation la plus longue et la plus brillante de l’antiquité.

Par Philippe Estrade

HumanitésLa culture pharaonique a irrigué l’Égypte ancienne et le bassin méditerranéen oriental près de 3000 ans, à partir de 2700 avant J.-C. avec l’Ancien Empire jusqu’aux souverains Ptolémée hellénistiques, au 4e siècle avant J.-C.
AVEC LA NAISSANCE DE L’ANCIEN EMPIRE, IL Y A 4700 ANS, S’OUVRE LA FASCINANTE AVENTURE PHARAONIQUE

Avec l’ancien Empire, qui couvre l’essentiel du troisième millénaire, de 2700 avant J.-C. à 2200 avant J.-C., l’Égypte pharaonique, dans le prolongement d’une période archaïque qui vit l’apparition d’un premier État élaboré, s’organisa d’une manière stupéfiante pour offrir à l’humanité une civilisation fascinante, la plus avancée à l’époque, de l’Afrique méditerranéenne au Croissant fertile entre Tigre et Euphrate. Cette grande aventure pharaonique qui berce toujours notre imaginaire s’est fixée pendant 30 siècles, grâce à une organisation politique sans précédent, un panthéon de dieux éblouissants et le Nil, un fleuve généreux qui sut fertiliser les territoires qui le longèrent de la Nubie dans le grand sud à son delta, terre du papyrus, tout au nord, sur la Méditerranée.

Memphis, première capitale élaborée des Pharaons

Erigée dès le début de la grande aventure des souverains d’Égypte, Memphis fut fondée à l’entrée même du delta du Nil par le roi Ménès, 3000 ans avant J.-C., au sud du Caire, la capitale actuelle du pays. L’activité politique, religieuse et commerciale se développa sur les bords du fleuve et dans la partie septentrionale du royaume, après que Memphis eut été érigée au bord du désert libyque, protégée par une palmeraie clémente. Naturellement, cette capitale disposa de sa propre nécropole royale afin d’y inhumer ses souverains, les membres de la cour et ceux de l’administration comme les scribes et les grands prêtres. C’est à Saqqarah, au sud de Memphis, à deux pas du désert, que se fixèrent les pharaons et les plus hauts dignitaires de l’État pour le grand voyage dans l’au-delà. (lire la suite)
GRANDES CIVILISATIONS: il y a près de 5000 ans naquit en Egypte la civilisation la plus longue et la plus brillante de l’antiquité.

(NOUVEAU ) La santé publique se porte-t-elle bien ?

Par Georges Cocks

Santé – Sport – Bien-être

Dans ses assises avec les maires des territoires d’outre-mer, suite au dossier épineux des « Gilets Jaunes », le président de la République a été rattrapé par les médias et les scientifiques sur ce qu’il qualifie de simple malentendu au sujet de la probabilité d’un risque de cancer provoqué chez l’homme par le chlordécone, pesticide utilisé depuis très longtemps en Guadeloupe et la Martinique dans les bananeraies. Depuis 1979, l’OMS a démontré le facteur cancérigène de ce produit chez des souris et des rats exposés à cette molécule. Nous savons que les animaux s’adaptent plus facilement et produisent des anticorps mieux que l’homme ; donc, dans ce cas de figure, ce produit présente bel et bien un risque cancérigène pour l’humain, comment l’ignorer.

Le débat de la santé publique

On ne peut pas fixer de prix à la vie mais elle vaut tout de même très cher, car nous sommes dans l’incapacité d’empêcher la mort, ni de redonner la vie, ni même de la créer à partir de rien. De ce fait, la vérité fait souvent face à l’omerta de toutes les parties qui seraient engagées dans un dossier sanitaire obscur. Les conséquences peuvent être une catastrophe économique et sociale et déboucher sur une crise mondiale sans précèdent, pouvant aller jusqu’à faire jurisprudence dans d’autres cours administratives ou pénales de pays frontaliers ou distants. Trop souvent, on assiste malheureusement à un jeu de yoyo entre ceux qui disent qu’il y a un mal à telle chose et d’autres qui contredisent en parlant d’exagération de fait. (lire la suite)
La santé publique se porte-t-elle bien ?

(NOUVEAU )Compte-rendu du colloque

Humanités

La Chaire de l’IMA a organisé, le 13 février 2019, une rencontre sur le thème « La représentation des femmes dans le monde arabo-musulman, entre le Coran et la Charia ». L’évènement débuta à 16 h 30. Il fut précédé dans un premier temps par un mot de bienvenue du directeur de la Chaire de l’IMA, monsieur Tayeb OULD AROUSSI, puis s’ensuivit la conférence thématique citée précédemment, animée par madame Djalila Dechache, connue comme écrivaine, poétesse, lectrice bilingue arabe/français et chercheuse émérite sur l’Émir Abdelkader.

Les débats qui suivirent cette conférence furent riches et les échanges passionnants, permettant l’intervention de personnalités de haut niveau, telles que madame Kalthoum Saafi Hamda, qui est maître de conférences à l’université Paris Nanterre et chercheuse en islamologie et en sociologie politique du monde arabe contemporain, madame Meryem Sebti, chercheuse au CNRS et historienne des idées et spécialiste de philosophie islamique, et le Docteur Karim Ifrak, qui est chercheur au CNRS et islamologue.

La distinction que les intervenants ont pu faire entre le rôle de la femme dans le Coran et son rôle dans la Charia, montre leur capacité à en faire une lecture novatrice. Les interprétations et les pratiques de certains hommes religieux placent la Charia en contradiction avec le texte coranique, et dans ce cas, la Charia fausse l’image d’un Islam ouvert et lumineux incitant à la paix et à l’instruction. Cette thèse a eu un écho positif auprès du public présent à l’événement. (lire la suite)
Institut du Monde Arabe: « la représentation des femmes dans le monde arabo-musulman, entre le Coran et la Charia »

(NOUVEAU ) La loi et la nature chez Platon

Par BELALA Islam ( doctorant en philosophie)

PHILOSOPHIE

« La recherche que nous entreprenons n’a rien d’ordinaire

elle demande, à mon avis, un regard bien aiguisé ».

Platon, République, II, 368c1.

Platon ainsi que la philosophie platonicienne ont souffert de beaucoup d’accusations à travers les siècles : totalitarisme – quoique anachronique –, agressivité envers les condisciples du philosophe et ses contemporains, mépris du corps, trahison de Socrate, plagiat… etc. Dans un dossier que je souhaiterais intituler de manière caustique « Apologie de Platon », je ferai en sorte de répondre à quelques accusations. L’« Apologie de Platon » n’aura pas pour but de faire le ménage dans l’histoire de la philosophie pour présenter le Platon pur, comme si j’étais le seul à avoir tout compris de Platon plus de deux millénaires après. Loin de moi cette idée. L’« Apologie de Platon » n’aura d’autre prétention que la volonté de répondre aux accusations lancées contre Platon et sa philosophie. Certaines accusations sont peut-être légitimes alors que d’autres non… en tout cas, c’est ce que nous verrons.

Très souvent, la philosophie politique platonicienne se réduit à la cité idéale et au philosophe-roi, que l’on classe dans l’utopisme et on n’en reparle plus du tout. En fait, cette condamnation hâtive de la politique platonicienne vient justement de la non-prise en compte du contexte historique et politique d’Athènes d’une part et des allégations platoniciennes en rapport avec ce contexte historique et politique d’autre part2. D’autant plus que la philosophie politique de Platon est beaucoup plus riche que cela et je le prouve en choisissant la vieille opposition des concepts de loi et de nature pour aborder le domaine politique platonicien.

Tout d’abord, le terme grec que l’on traduit par nature est φύσις, et il ne désigne pas tout à fait la nature comme on l’entend en français, car le terme nature s’est imprégné de la dimension latine, celle de natura, qui renvoie à la naissance uniquement. Le concept grec, quant à lui, possède une triple terminologie et φύσις signifie, à la fois, pousser, croître et se développer. Ainsi, φύσις désigne l’action véhiculée par le verbe φύεσθαι, qui renvoie tout d’abord à l’acte de naître, de croître et pousser et ensuite au résultat de naître, de croître et de pousser3. On comprend alors que la φύσις est ce qui arrive d’un seul coup et qui n’est pas sujet à un processus qui soumettrait une chose à l’obligation d’être, puisque ce concept désigne à la fois l’origine et le résultat, en passant par le développement de la chose, ou comme le dirait Pierre Hadot de manière très appropriée : « La représentation fondamentale qui s’exprime dans ce mot est donc celle d’un surgissement spontané des choses, d’une apparition, d’une manifestation des choses résultant de cette spontanéité »4. La φύσις s’apparente alors à ce qui est nécessaire alors que le νόμος, la loi, pourrait être rapproché de la contingence et de la convention, et c’est à partir de cette remarque que j’ai jugé pertinent d’aborder la philosophie politique de Platon.

Ce que l’on pourrait, d’ores et déjà, trouver surprenant est le fait de vouloir parler de la politique platonicienne, tout en choisissant le concept de νόμος, de loi, comme angle d’attaque. N’est-il pas plus adéquat de s’interroger directement au sujet de la πόλις, la cité, et de la πολιτεία, la constitution ? C’est possible effectivement. Cependant, l’acte de légiférer est tout aussi politique que l’acte de gouverner car« il faut rappeler que pour les anciens l’éthique, le politique et le juridique constituent un seul et même domaine »5 et il n’est donc pas légitime d’exclure le concept de loi dans la recherche politique. De plus, ce qu’il faut avoir à l’esprit est le fait que la loi grecque est une loi qui émane des Grecs eux-mêmes, contrairement à la loi juive (et puis plus tard, à la loi chrétienne et musulmane) qui est une loi révélée donc indiscutable, théoriquement et de point de vue du dogme. Ce processus de légifération est en soi-même une démarche politique en ce sens que le législateur, par le biais de la loi, dresse les devoirs et les droits des citoyens de la cité.(lire la suite)
La loi et la nature chez Platon

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